Le jardin, au seuil de Mars

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin, au seuil de Mars 

Toute la nature se réveille et les nouveautés se déploient partout. Les pervenches font quantité de jeunes feuilles vernissées, les arums sauvages déroulent leur feuillage brillant, les boutons de jonquilles montent, les crocus sont là, une branche de forsythia, penchée vers l’eau, montre déjà ses fleurs jaunes, et les bergenias, toujours fidèles à Février, portent au cœur de gros bouquets de fleurs, rose bonbon, qui montent. Et puis les ficaires, les pâquerettes, les véroniques de Perse, des primevères bien sûr et des bourgeons partout, partout.

 

Mais dites donc, ça ressemble au printemps ça !

 

Près de l’étang, les habitués de l’hiver continuent leur picorage, aucun grain ne leur échappe, faisans, tourterelles, le foulque solitaire (qui a invité une pote, hé hé c’est l’époque) pies, geais, merles, tous ceux-là en troupeau joyeux.

 

Mais dans ce tableau printanier, un gros point noir, marron plutôt, notre terre argileuse a pompé toute cette pluie de l’hiver, jusqu’à complet gavage et toute notre terre est une abominable gadoue !!!!!!

Joli le jardin, oui, mais tout à fait im-pra-ti-ca-ble…. Même en sabots, ça glisse, ça nous fait des semelles épaisses de boue collante, c’est hooooooooooorible

Misère…

Soleil, cher soleil, chauffe, chauffe et sèche notre petit domaine !

 

la gaillarde conteuse… gadouilleuse…

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article