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Le jardin du 28 juillet

Publié le par Patricia Gaillard


Au jardin le 28 Juillet

 

Cette fin de Juillet est moins capricieuse et si le temps est changeant, il n’en est pas moins doux.

Et puis tout se développe, s’arrondit, mûrit. Les tomates sont belles, même si certains pieds ont leurs feuilles très abîmées. Le jardin à présent ressemble à un jardin d’été, mosaïque de verts et de couleurs. Ce midi, crue en salade, nous avons mangé la première betterave rouge. Plutôt que rouge elle était violine. Ça y est, il y a des courgettes, des concombres, des cornichons. Concernant ces derniers, avec la recette que j’ai utilisée l’an dernier pour les préparer, ils étaient bien trop salés. Nous sommes donc obligés de les faire tremper dans de l’eau fraîche plusieurs heures avant de les consommer. Je crois que l’idée tellement courante de les recouvrir de gros sel plusieurs heures avant de les mettre au vinaigre n’est pas la bonne. J’ai cherché, j’ai trouvé. Cette année je vais faire autrement. Il faut parfois longtemps, au potager, pour arriver à trouver les façons idéales de conserver les légumes. Mais il faut persévérer. Quand on sait que presque la totalité des cornichons du commerce viennent de pays où ils sont traités, et de la pire des façons.

 

Sauvons les bons cornichons de nos jolis potagers !

 

Bonne et belle journée

 

la gaillarde conteuse

 

 

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Les charmes simples de l’existence

Publié le par Patricia Gaillard


Les charmes simples de l’existence

 

Il y a de petites choses comme ça qui tissent le charme de l’existence.

La bouilloire qui chante par exemple, j’ai toujours aimé la bouilloire qui chante. Généreuse et ventrue, sur les flammes bleues du gaz. Elle est un des cœurs de la cuisine, en compagnie de quelques autres dont je vous parlerai aussi, un jour. La bouilloire c’est comme l’horloge, c’est comme le poêle à bois, des images calmes du passé que l’on maintient, car quelque chose s’y trouve qui nous invite dans un lieu particulier de nous-mêmes.

Bien sûr il y a la bouilloire électrique, le radiateur, le radio-réveil, pratiques ceux-là, bien entendu. Mais pratique n’est pas tout et ceux-là ne déclencheront jamais ce truc berçant, touchant, cette quiétude, oui c’est ça, une quiétude, voilà le mot. 

 

Il est 3h50 du matin, je me suis réveillée et je prépare une tisane dans ma cuisine. Le léger sifflement de la bouilloire m’inspire cette petite digression nocturne…

Ne laissons pas siffler plus fort

Car le jardinier dort…

Dans un moment je retournerai près de lui

 

Dormez, dormez, les heures sont creuses

La bouilloire fredonne une berceuse

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

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Le jardin du 26 Juillet

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 26 Juillet

 

Certains jours sont gris, mouillés

D’autres sont chauds, brûlés

On serait tenté de grogner…

 

Certaines plantes sont merveilleuses

Pendant que d’autres sont affreuses

Un potager morose ?

 

Allons, vous qui passez ici, vous êtes sûrement capables d’imaginer, derrière cet apparent désordre de l’année, une cohérence, un ordre, un alignement.

Si au lieu de vouloir les choses à notre désir, nous ouvrions nos yeux au plan de la vie ?

Même s’il nous échappe ?

Du potager nous recevrons ce qu’il y a et nous nous passerons du reste

Nous serons solidaires de notre terre

 

Bonne journée à vous tous

 

la gaillarde conteuse

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Le bouquet du Dimanche

Publié le par Patricia Gaillard

Le bouquet du Dimanche 

Ma chère Joubarbe, jovibarba, surnommée aussi barbe de Jupiter, fleurit. Cette plante grasse, qui se décline tout de même en quelques 4000 variétés, est précieuse. Elle supporte stoïquement la chaleur, la sécheresse, c’est une des sages de notre jardin de rocaille. De la famille des crassulacées, elle persiste toute l’année, en nombreuses rosettes charnues, serrées les unes contre les autres, qui ressemblent à de petits artichauts. J’ai un faible pour les succulentes, qui sont si peu difficiles, qui offrent leur présence, même l’hiver.
De petites dames charmantes, un peu « mères courage » ! 

Bon et doux dimanche pour vous 

la gaillarde conteuse 

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