Le jardin du 27 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 27 Novembre

 

Novembre expire sous un beau soleil, il en aura été généreux !

Maintenant toutes les fleurs du jardin ont disparu. Le jardinier a coupé leurs tiges et a dispersé sur le sol cette matière organique qui va protéger et nourrir la terre. Cette année nous allons essayer de laisser les tubercules des dahlias en place durant l’hiver. C’est un risque bien sûr, mais comme « celui qui veut aller loin ménage sa monture » nous prenons en ce moment des dispositions pour « alléger » un peu le travail potager et ainsi tâcher de le faire encore longtemps. Donc nous verrons bien ce que donnera cet essai et s’il peut être reconduit. Mais pour autant nous n’abandonnons pas les dahlias à leur sort, car le jardinier les a tous recouverts de paille, afin de leur offrir une couverture. Nous saurons au printemps si cette idée est bonne.

La paille que nous utilisons n’est pas celle de ces rouleaux immenses que l’on peut voir sur les champs après les moissons, mais de petites bottes traditionnelles que nous cède un paysan du village voisin. Cette fois ce sont des bottes de paille d’orge, mais elles sont souvent de paille de blé.

Tout cela donne au jardin un petit air mélancolique.

Mélancoliques aussi les rives de l’étang où tous les joncs, carex et petits aulnes ont été coupés.

Mélancoliques aussi tous nos arbres sans feuilles. Seul le petit chêne n’en a pas perdues. Elles sont sèches, tachées, brunes et jaunes, mais elles tiennent.

Mélancolique aussi la nuit qui tombe discrètement...

Il est 17h, c’est l’heure anglaise du thé

Aussi vital que l’est, au matin, le café !

La bouilloire ronflote, je t’entends

Je vous embrasse simplement

 

la gaillarde conteuse

 

 

pour retrouver tous les textes d’Alexandrine de Césure, c’est par ici 

http://www.patricia-gaillard-conteusesauvagedumerveilleux.com/tous-les-dimanches-d-alexandrine-de-cesure.html

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