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Les charmes simples de l’existence

Publié le par Patricia Gaillard


Les charmes simples de l’existence

 

Voici le poêle à bois. Il n’est pas relié à la trop vieille cheminée, occupée régulièrement par une ruche d’abeille sauvage. Il n’est pas relié et n’est donc jamais allumé. Mais il est là et porte en lui tous les feux qu’il a accueillis dans son âtre et il s’en dégage vraiment quelque chose. Sa faïence bleue me rappelle les poêles de ma chère Alsace, qui étaient toujours si chauds en ces vieux temps d’hivers rudes.

Ce poêle à bois maintenant est à la retraite, il dort. Près de lui un petit panier conserve, en souvenir, quelques bûchettes qui semblent attendre un joyeux crépitement…

Là aussi, sur le dessus, ronflotait une ancienne bouilloire qui avait procuré des générations d’eau chaude, au temps où elle ne coulait pas comme par magie au robinet !

 

Si vous étiez ici, je vous servirai un thé rouge au citron et une madeleine tiède…

 

la gaillarde conteuse 

 

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Les charmes de l’été

Publié le par Patricia Gaillard


Les charmes de l’été

 

Ils sont repartis… un silence soudain, à la fois agréable et mélancolique s’est abattu sur le petit domaine. Ils reviendront. Les conversations animées, les jeux de société, la musique, les tétées, et puis les rires et les fous-rires, les farces et leur enthousiasme à table ! Fatigant tout cela, oui bien sûr, mais ils sont tellement frais, serviables, affectueux et charmants. Car il faut le dire : ils sont vraiment charmants.

Le jardinier et la jardinière retrouvent ce matin leur rythme monacal.

Levés tôt, couchés tôt, repas réguliers, pas trop ni trop peu, et une bonne dose quotidienne de quiétude. Les ingrédients de l’équilibre.

 

Voyez Juillet, qui se termine raisonnablement, cette fois sans excès

 

Prenez le temps, prenez le temps de rêver…

 

la gaillarde conteuse

 

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Le jardin du 28 juillet

Publié le par Patricia Gaillard


Au jardin le 28 Juillet

 

Cette fin de Juillet est moins capricieuse et si le temps est changeant, il n’en est pas moins doux.

Et puis tout se développe, s’arrondit, mûrit. Les tomates sont belles, même si certains pieds ont leurs feuilles très abîmées. Le jardin à présent ressemble à un jardin d’été, mosaïque de verts et de couleurs. Ce midi, crue en salade, nous avons mangé la première betterave rouge. Plutôt que rouge elle était violine. Ça y est, il y a des courgettes, des concombres, des cornichons. Concernant ces derniers, avec la recette que j’ai utilisée l’an dernier pour les préparer, ils étaient bien trop salés. Nous sommes donc obligés de les faire tremper dans de l’eau fraîche plusieurs heures avant de les consommer. Je crois que l’idée tellement courante de les recouvrir de gros sel plusieurs heures avant de les mettre au vinaigre n’est pas la bonne. J’ai cherché, j’ai trouvé. Cette année je vais faire autrement. Il faut parfois longtemps, au potager, pour arriver à trouver les façons idéales de conserver les légumes. Mais il faut persévérer. Quand on sait que presque la totalité des cornichons du commerce viennent de pays où ils sont traités, et de la pire des façons.

 

Sauvons les bons cornichons de nos jolis potagers !

 

Bonne et belle journée

 

la gaillarde conteuse

 

 

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Les charmes simples de l’existence

Publié le par Patricia Gaillard


Les charmes simples de l’existence

 

Il y a de petites choses comme ça qui tissent le charme de l’existence.

La bouilloire qui chante par exemple, j’ai toujours aimé la bouilloire qui chante. Généreuse et ventrue, sur les flammes bleues du gaz. Elle est un des cœurs de la cuisine, en compagnie de quelques autres dont je vous parlerai aussi, un jour. La bouilloire c’est comme l’horloge, c’est comme le poêle à bois, des images calmes du passé que l’on maintient, car quelque chose s’y trouve qui nous invite dans un lieu particulier de nous-mêmes.

Bien sûr il y a la bouilloire électrique, le radiateur, le radio-réveil, pratiques ceux-là, bien entendu. Mais pratique n’est pas tout et ceux-là ne déclencheront jamais ce truc berçant, touchant, cette quiétude, oui c’est ça, une quiétude, voilà le mot. 

 

Il est 3h50 du matin, je me suis réveillée et je prépare une tisane dans ma cuisine. Le léger sifflement de la bouilloire m’inspire cette petite digression nocturne…

Ne laissons pas siffler plus fort

Car le jardinier dort…

Dans un moment je retournerai près de lui

 

Dormez, dormez, les heures sont creuses

La bouilloire fredonne une berceuse

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

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