Les charmes simples de l’existence

Publié le par Patricia Gaillard


Les charmes simples de l’existence

 

Il y a de petites choses comme ça qui tissent le charme de l’existence.

La bouilloire qui chante par exemple, j’ai toujours aimé la bouilloire qui chante. Généreuse et ventrue, sur les flammes bleues du gaz. Elle est un des cœurs de la cuisine, en compagnie de quelques autres dont je vous parlerai aussi, un jour. La bouilloire c’est comme l’horloge, c’est comme le poêle à bois, des images calmes du passé que l’on maintient, car quelque chose s’y trouve qui nous invite dans un lieu particulier de nous-mêmes.

Bien sûr il y a la bouilloire électrique, le radiateur, le radio-réveil, pratiques ceux-là, bien entendu. Mais pratique n’est pas tout et ceux-là ne déclencheront jamais ce truc berçant, touchant, cette quiétude, oui c’est ça, une quiétude, voilà le mot. 

 

Il est 3h50 du matin, je me suis réveillée et je prépare une tisane dans ma cuisine. Le léger sifflement de la bouilloire m’inspire cette petite digression nocturne…

Ne laissons pas siffler plus fort

Car le jardinier dort…

Dans un moment je retournerai près de lui

 

Dormez, dormez, les heures sont creuses

La bouilloire fredonne une berceuse

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

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