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47 résultats pour “Calendrier de l���Avent

Des dégâts

Publié le par Patricia Gaillard


Dégâts

 

Même si le petit domaine est merveilleux, on y vit parfois des difficultés. Ainsi deux de nos serres se sont écroulées sous l’épaisseur de neige mouillée et pesante. Mon cher jardinier, qui avait été si fier de son potager bien préparé pour l’hiver, était très contrarié en découvrant ce désastre. Le voici déçu, bougonnant, cherchant la meilleure manière de réparer les dégâts causés.

Un jardin réserve des surprises et celles-ci ne sont pas toujours bonnes.

C’est le dessous du joli paysage de neige dont la blanche et pure couverture a des travers !

La vie d’un jardin au fil des saisons… et l’hiver en est une rude.

 

Tiens, nous sommes le 1er Décembre !

Décembre, ce mot porte en lui tant de parfums, de saveurs, de couleurs, de lumières.

Décembre est le premier mois de l’hiver dans l’hémisphère nord et le premier mois de l’été dans l’hémisphère sud.

Décembre vient de decem, dix, car il était le dixième mois de l’ancien calendrier romain.

 

Commencez bien Décembre ! 
 

la gaillarde conteuse 

 

Si ça vous tente de revoir les articles de Décembre de l’an passé sur ce blog, avec des contes, des récits, voici le lien :

https://www.patricia-gaillard-conteusesauvagedumerveilleux.com/search/Calendrier%20de%20l’Avent/

 

 

 

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Les trois rois sont en route

Publié le par Patricia Gaillard


Et nous voici au 29 Décembre. On pourrait penser que, cette fois, les forces ténébreuses sont calmées et que tout est bien qui finit bien. Loin de là ! Nous entrons à présent dans la période des douze jours d’effroi. Les esprits noirs sont déchaînés, ils vont tout tenter pour combattre cette lumière et ce n’est pas ce petit, couché sur la paille et encore si vulnérable, qui va les intimider ! Ces douze nuits sont souvent venteuses. Nous avons pu le constater !

Durant ces jours-là Frau Berchta, cette vieille fée sauvage autrefois traversait le ciel, suivie de la troupe innocente des enfants mort à leur naissance, qui n’avaient donc pas eu de baptême et à qui la religion refusait une âme. J’ai entendu dire que dans la troupe de ces petits, endormis douillettement dans les plis laiteux et accueillants de la cape de brouillard bordée d’étoiles de Frau Berchta, se glissaient silencieusement les âmes perdues des suicidés, des assassins et des mendiants qu’aucune bénédiction ne sauvera jamais et que nulle famille ne réclame. Elle n’était pas avare de place en son manteau, cette bonne fée, et elle les emmenait tous au paradis, mais directement, sans aucun de ces juges intermédiaires trop humains ! Les mères éplorées avaient au moins cette consolation.

Et c’est durant ces douze jours que nos trois rois marchent sans relâche pour participer, eux aussi, à sauver la lumière. On dit qu’en volant dans les airs ils auraient lâché malencontreusement sur un moulin une cassette d’or qui fit la belle fortune de son meunier, lequel vendit tous ses biens et s’en alla quelque part dans le monde jouir de sa tranquille opulence. Le nouveau propriétaire de ce moulin, qui avait, bien sûr, entendu cette étonnante histoire, paressait tout le jour, couché sur les sacs vides, son bonnet blanc pointu enfoncé jusqu’au nez. Il attendait, clamait-il en riant, que la fortune lui tombe du ciel ! Oui, mais il attendit longtemps, de décembre en décembre, des années durant... Il finit par être pauvre comme une souris d’église. Pris de folie, il tira alors un coup de fusil sur les trois rois volants. Mais l’arme sauta de ses mains et c’est lui qui périt. Personne ne vint le voir, ni le chercher, ni le veiller avec des prières, ni même l’enterrer. Les braves gens ne se mêlent pas de ces histoires maudites, ils laissent les ténébreux rejoindre les ténèbres, quand ils en font le choix. Et l’homme devint maudit, comme le moulin, d’ailleurs... Ils tombèrent ensemble en ruine, doucement. Ils y sont encore pris, jusqu’à la fin des temps...

Et c’est durant ces douze jours que nos trois rois, extirpés de leur tombeau, marchent sans relâche pour participer, eux aussi, à sauver la lumière.
 

Nous les rejoindrons dans quelques jours, pour la fin de cet Avent dans le sillage duquel je vous ai invités. À tout bientôt donc...

Restez au coin des âtres, les vents sont fous et tourmenteurs

la gaillarde conteuse 

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Le jardin du 23 Juillet

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 23 Juillet

 

Trois lignes de pommes de terre (sur vingt) ont été récoltées. Bonne surprise, les tubercules sont beaux. Une victoire lorsque l’on songe aux ingrates cueillettes de doryphores que mon jardinier préféré a effectué avec tant de patience. Et aussitôt il passe un petit coup de motoculteur, celui-ci est un modèle subtil car il peut labourer sur une faible profondeur, afin de ne pas trop troubler la vie du sol. Nous ne pouvons pas, chez nous, pratiquer la vraie permaculture, notre terre est trop lourde, trop argileuse, il nous faut la remuer un peu. On peut approuver des principes de culture, mais ceux-ci doivent être compatibles avec le sol où nous nous trouvons. À la place de ces pommes de terre les carottes d’hiver seront semées dans les jours à venir. Celles-ci demeureront en terre à maturité, l’automne venu, sous une couette de feuilles, jusqu’au seuil du printemps prochain. Bien sûr nous en sommes loin, mais les jardiniers ont toujours leur calendrier en tête et chaque saison prépare les suivantes. Nous avons récolté les échalotes. Il faut attendre pour les sortir que leurs tiges aient complètement séché et on les découvre alors - sous une première peau fine et friable - oblongues, brillantes, fermes et d’un joli brun-rose mordoré. L’oignon et l’ail gagneront à demeurer encore un peu dans la terre. Il est tombé hier une pluie paisible, après quelques grondements de tonnerre, sourds et lointains. Une pluie d’été est toujours un arrosage bienvenu et s’il est régulier, c’est une aubaine !

 

la gaillarde conteuse

 

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