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Le jardin du 11 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 11 Septembre

 

Je vous ai parlé récemment de Hildegarde von Bingen, naturopathe, religieuse, phytothérapeute, médecin et visionnaire, qui a vécu au XIIème siècle. Je ne peux rester longtemps sans vous présenter aussi María Treben, une femme différente bien sûr, mais tout de même de la même trempe et qui avait des plantes la même fine connaissance que notre chère Hilde. De plus, Maria est notre contemporaine, puisqu’elle est née en 1907 et qu’elle a quitté ce monde en 1991, ce qui n’est pas très loin... C’était une herboriste autrichienne, connue surtout pour son ouvrage Gesundheit aus der Apotheke Gottes (la santé à la pharmacie du bon Dieu) qui a été traduit en 24 langues et vendu à près de 8 millions d’exemplaires.
Qui dit mieux...

Cette femme, avec sa remarquable connaissance des simples, a soulagé de leurs maux de très nombreuses personnes. Ce livre est présent dans la bibliothèque de bien des naturopathes, ostéopathes, phytothérapeutes. Une des plus remarquables réussites de Maria Treben est d’avoir réhabilité un élixir, dont la recette venait déjà des antiques Babylone et Egypte, puis avait fait sa route à travers le moyen-âge, où elle a été sans cesse améliorée, la formule la plus connue de cette époque étant « l’élixir de longue vie. » Puis au XVIème siècle, Paracelse (né Philippus Theophrastus Aureolus Bombast von Hohenheim, c’est trop beau pour vous le cacher plus longtemps ;-) philosophe de la nature, médecin et théologien laïc, réactualise cet élixir. Puis, au XVIIIème siècle, le médecin naturaliste suédois Jonathan Samst fixe définitivement la recette qui prend alors le nom du fameux Élixir du suédois, très prisé encore de nos jours par les adeptes des soins au naturel. Puis Maria à son tour extrait cette recette de l’oubli et la fabrique fidèlement, pour le plus grand bien de ses patients. 

Je vous parlerai plus en détail de cet élixir dans les jours qui viennent...

Élixir... le mot déjà fait frétiller l’imaginaire, ne trouvez-vous pas ?

Et je sens que nous n’allons pas nous ennuyer !

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 10 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

 

Le jardin du 10 Septembre

 

Voici doucement la fin des pêches, mais ce sont les figues qui commencent. Et puis les pommes sont ramassées chaque jour, triées, puis conservées pour les plus belles. Les noisettes, qui ont été à la fois belles et nombreuses, nous ont charmés. Mais, déception, la grosse chaleur d’août les a cuites et la noisette, à l’intérieur, est racornie et desséchée. Les courgettes se sont un peu calmées, mais méfions-nous de celles qui ont réussi à se cacher sous une grande feuille, on les retrouve soudain qui font un kilo, ou deux, voire trois... les tomates donnent moins maintenant, mais bien suffisamment pour se régaler encore de salades, et pour un certain temps puisque, grâce aux serres, nous pourrons prolonger ce plaisir jusqu’en novembre, comme chaque année.

Août et septembre sont des mois très besogneux, au jardin. Nous arrivons cependant à accorder leur place aux transats, mais il faut bien s’organiser. Mais grâce à tout ce travail, les réserves se constituent et des réserves de produits faits-maison sont une très grande richesse.

Travail de fourmis. Besogneuses, les fourmis, on le sait bien.

Après tout nous vivons là le rythme biologique originel : préparer l’hiver en été.

Quand à notre chatte, pas du tout concernée par ces travaux, elle se hisse sur chaque mirador possible, et observe, l’air de rien, les allées et venues des rongeurs qui cherchent une planque hivernale. Je pense que ses journées sont, on va dire, criminelles...

Chacun a son travail dans le petit domaine...

 

la gaillarde conteuse

 

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Le jardin du 9 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

Photo de scutigère empruntée sur le site ABLAT extermination
Photo d’araignée empruntée sur le site Anticimex


 

Le jardin du 9 Septembre

 

Avec les nuits fraîches et les jours beaux, certains prévoyants commencent à chercher un abri. Pendant que les loirs courent dans les greniers, installant pour l’hiver un habitat tranquille, araignées et mille-pattes se planquent dans les plantes grimpantes, qui ne manquent pas de tous côtés et guettent les portes ouvertes pour s’infiltrer discrètement. Ils s’arrangeront d’un coin sombre de mur, d’un dessous de meuble, ou même d’un haut de fenêtre pour ceux qui aiment la lumière. La maison est grande, avec des tas de recoins obscurs, il y a de quoi faire, ils n’ont que l’embarras du choix. Seulement voilà, j’ai peur ! Je sais bien que c’est idiot, viscéral, irréfléchi, mais la vue de ces bestioles me fait pousser de grands cris ridicules dont je suis moi-même étonnée. Heureusement, comme tout ce qui est vivant, ces bêtes ne peuvent se passer... d’eau. Elles investissent alors éviers, lavabos et baignoires et n’en savent plus ressortir. C’est ainsi que chaque matin je hurle, que mon époux empoigne le gobelet de plastique rose qu’il obstrue d’une plaque de carton fort, pour attraper la bestiole et la remettre dans le jardin où la pauvre a tout le parcours du combattant à refaire. Et je me demande, de l’araignée et du scutigère, quel est celui qui me terrorise le plus. C’est bien simple, ils sont moches !!

Je me souviens, petite, alors que j’étais déjà affolée à la vue des araignées - qui pourtant en ville étaient bien plus petites - ma mère me demandait pourquoi j’en avais peur et je lui répondais que c’était parce qu’elles étaient moches. Alors elle me faisait remarquer que l’araignée, en me voyant, devait me trouver moche aussi... je lui en voulais pour son objectivité !

Ma mère et mon époux m’ont sauvée toute ma vie de la présence glaçante de ces monstres.
Wouaouh comment ferais-je seule ?????
Je n’ose même pas y songer...

 

De toute façon je ne suis pas seule 

Alors...

 

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 8 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 8 septembre

 

Il est 15 heures, pas d’idée pour mon article d’aujourd’hui ? 

N’allez pas imaginer que je vais rester coite, ce n’est pas du tout ainsi que ma plume fonctionne. Sécher devant la feuille blanche je n’ai jamais connu cela car j’ai, à ce sujet, un secret que je vais vous confier car il pourrait vous être utile.
Quand je cherche une idée - dans quelque domaine que ce soit - je m’installe dans un siège confortable et je prie mon inspiration de me visiter. Puis j’attends, en tâchant de ne penser à rien et de ne pas douter pas de mon inspiration. Et soudain l’idée arrive dans mon esprit comme si elle germait. Vous voyez c’est très simple, le plus dur étant de faire confiance.

Et cette après-midi, après une matinée bien chargée, me voilà dans mon transat couleur corail, près du potager, dans une ombre savoureuse, légèrement tachée de soleil et traversée par une brise très douce. J’attends la visite de mon inspiration...

Tout près de moi il y a deux zinnias, rose fuchsia, qui rendent hommage à l’été finissant. Leur couleur intense retient le regard. C’est cette couleur justement qui me glisse une idée : nous arrêtons-nous encore à la couleur des fleurs et à leurs messages ? Il fut un temps où celui qui les offrait exprimait par elles les sentiments et les émotions que sa pudeur l’empêchait de dire. On n’était pas alors dans la logorrhée qui sévit dans le monde. Celui qui offrait connaissait le langage des fleurs, et celle qui recevait le connaissait aussi. Eh oui, c’était toujours « lui » qui offrait et « elle » qui recevait. Un autre temps. Quoique, avez vous déjà, mesdames, offert des fleurs à un homme ? Qu’est ce qui vous en empêche donc ? 

 

Et je vais, au sujet de ce langage des fleurs, agrandir ici votre savoir...

 

Le rouge exprimera l’ardeur, la chaleur, la passion, voire la violence d’un amour

Le jaune parlera de lumière, de soleil, d’harmonie, d’amour réciproque et de joie d’être

Le rose vous dira la douceur et la tendresse d’une amitié ou d’un amour 

Le blanc honorera la pureté, la virginité, mais aussi la beauté, la perfection, l’élégance. Il pourra exprimer un amour platonique, qui est aussi amour...

Le violet vous parlera de sentiments délicats et profonds

 

Il y a donc bien des façons de dire, ne vous limitez pas aux mots, ce serait grand dommage.  D’ailleurs, à communiquer sans mots, vous apprendrez peu à peu à communiquer avec les mondes dont ils ne sont pas le langage... 

 

je ne vous dis que cela...

 

la gaillarde conteuse 

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