Cadet Roussel est jurassien !

Publié le par Patricia Gaillard

Si si, je vous assure, Cadet Roussel à vécu à Orgelet, je vais vous parler de lui
mais d'abord vous présenter un peu cette contrée...

Dans un passé lointain, une forêt immense, épaisse et ténébreuse s’étendait d’ Orgelet à Lons le Saunier. Les druides s’y réunissaient pour accomplir leurs sacrifices. Les druidesses en longues robes blanches y pratiquaient leurs mirobolants pouvoirs. Elles savaient déchaîner les vents et les orages, de quelques incantations secrètement murmurées, elles étaient capables de guérir toutes sortes de maladies, de prédire l’avenir et de se métamorphoser en simples bêtes des bois. Quand on peut tant de prodiges, l’immortalité n’est sûrement pas chose impossible !  Qui sait si nos Dames blanches ne sont pas ces druidesses, dont la vie éternelle se passe en danses nocturnes et en farces joyeuses envers ces amusants mortels que nous sommes, si lourds et si sourds à leurs subtiles connaissances.

La Vouivre cette autre fée, a surgi de la terre tout juste formée. Ce serpent éternel trouve ses logis dans les ruines de notre passé médiéval. Château de Présilly, celui d’Orgelet qu’elle rejoint quand elle revient de la Tour du Meix,  château de Cressia, qu’elle quitte la nuit tombée pour aller baigner ses ailes dans la source de Belle Brune et sa chère colline de Pellapucin, quand elle va boire à la fontaine de Feur.

Sa lumière fait écho à celle des follets invisibles autour de Rothonay, dont jamais personne n’a vu le moindre petit morceau, mais leurs rires moqueurs résonnent aux buissons et les tours qu’ils nous jouent sont d’un goût discutable.

L’éclat de la Vouivre répond à celle des Dames blanches quand la lune les enrobe toutes de ses longs cheveux blancs de très vieille gardienne. Près d’Orgelet, sur le mont de la fâ, se rencontraient trois fées, aux visages de vieilles, habillées de blanc très blanc, et de très longues chevelures qui faisaient autour de leurs épaules comme des capelines en fils d’argent.

Trois fées, toujours trois…

Au pied de ce mont de la Fâ apparaît la source d’argent. Elle monte d’un souterrain où le précieux métal est partout, dans la roche souterraine, en pépites resplendissantes, pures et vierges comme la lune et cachées à nos yeux.

Trois vieilles fées, cheveux d’argent et robes blanches,

Toujours trois…

Trois comme dans cette chanson, vous savez, celle de Cadet Roussel ?

« Cadet Roussel a trois maisons, qui n’ont ni poutres ni chevrons… »

Le chiffre trois est signe d’énergie, de souplesse, d’intelligence et de réussite… !

 

Ouvrez vos oreilles à cette histoire car je viens vous la raconter bientôt !

la gaillarde conteuse...

 

 

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