Un humain
Levée tôt, j'ai fait une pause dans la matinée
Sirotant mon café j'ai regardé et surtout écouté cela
j'en suis encore émue...
Cultiver les contes, raconter le jardin, écrire les rêves, poétiser la vie...
Levée tôt, j'ai fait une pause dans la matinée
Sirotant mon café j'ai regardé et surtout écouté cela
j'en suis encore émue...
Un petit tour d'étang, et voici un joli bouquet champêtre. C'est en sa compagnie que nous allons quitter Avril. Accueillez pour ce Dimanche son charme bucolique et joyeux.
On voit bien que Mai se prépare. À l'orée des bois l'aubépine est en fleurs, sous les grands arbres forestiers les clochettes blanches des muguets sont ouvertes et les trèfles rosissent les bords des chemins. Voici quelques atours de ce mois que l'on appelle "le joli mois de Mai !" Plus tiède, mais pas encore chaud, c'est un mois agréable, un vrai mois de printemps. Et puis au jardin tout pousse si vite que l'on découvre chaque jour des choses nouvelles ! C'est beau !
Passez toutes et tous un bien doux Dimanche
la gaillarde conteuse
Mon cher jardinier, qui n'est pas rancunier, admirait ce matin un mini-gastéropode trouvé sur la poubelle. Ne nous fions pas à son air innocent car ce jeunot, comme la limace, est grand amateur de pousses tendres. Reconnaissons cependant que sa fine coquille dessinée apporte à l'escargot grâce et prestance, contrairement à sa flasque et gluante cousine.
Et, posé sur la main, l'animal se dit :
"Diantre, sur quel désert strié et fendu ai-je donc atterri ???"
Pas de panique, le désert a été provisoire car mon cher jardinier a déposé l'escargot sur l'herbe pleine de rosée et lui a dit "Va, mon garçon..."
J'aime le charme des rencontres au petit domaine...
la gaillarde conteuse
Un gastéropode sans coquille de l'ordre des stylommatophores. Wouaouh ! Ça claque...
Je parle ici de la limace. Cette espèce met mon cher jardinier hors de lui, dans son joli potager printanier. Elles étaient si belles les petites salades qu'il avait semées sous la serre. Il les visitait chaque jour depuis un mois, les hydratait délicatement avec sa poire d'arrosage, leur parlait quasiment. Il y a huit jours il les a plantées en pleine terre. Puis il a plu. Aubaine. Si l'on peut dire... car le lendemain il en manquait neuf sur douze ! Et le jour suivant elles avaient toutes disparues. Je vous fais grâce des noms d'oiseaux auxquels les limaces ont eu droit !
Mon cher jardinier met une belle patience dans son art. Chaque fois il finit par se calmer, range les insultes dans le fond de sa poche, sachant fort bien qu'elles resserviront.
Puis il ré-sème, re-visite, ré-arrose, re-plante.
Vous allez me dire "il y a sûrement des choses à faire pour éloigner les limaces ???"
Mon cher jardinier s'est fort bien renseigné : rien ne marche ! Rien de rien !
Et encore nous avons de la chance, il y a, ailleurs, des variétés qui font trente centimètres ! Gloups
Diable, sacrées limaces...
la gaillarde conteuse