Le jardin du 14 Juin

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 14 Juin

Près de la rivière, proche du frêne au point que certaines de leurs branches se touchent, un merisier expose ses fruits ronds et rouges, qui peu à peu deviendront noirs, fichés au bout de longues tiges. C’est agréable de compter encore sur ces cerisettes tardives, alors que les autres variétés ont terminé de donner. Dans le grand sapin, planté par un aïeul de mon époux il y a soixante-quinze ans, une tourterelle attire notre regard. Plus grande que celles que nous voyons habituellement ici et arborant un large ventre très rose, c’est la tourterelle des bois. Comme elle est belle et comme elle ressort sur ce fond d’aiguilles vert foncé. Nous aimons recevoir ici des hôtes inhabituels, qui forcent l’attention, même si nous apprécions beaucoup nos nombreux habitués. Sauf peut être les limaces, du moins en ce moment… je ne vous raconte pas… sujet brûlant.
Dans une des serres, une épeire a construit un petit nid qui ressemble à une légère montgolfière ou à un lampion japonais en fin papier opaque. Il en sortira une multitude d’araignées, identiques à leur mère mais absolument minuscules. Les araignées qui vivent et nidifient près de l'homme, de ses jardins ou de son habitat, ainsi que les animaux qui tout en étant sauvages vivent à proximité de l’homme, sont qualifiés de synanthropes. 
Donc ce soir vous vous coucherez avec cette connaissance de plus. 
Ah tout ce qu’on puise au jardin ! 

Que ce dimanche vous soit aussi doux qu’un ventre rose de tourterelle des bois

La gaillarde conteuse…                   

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