Le jardin du 25 Juillet

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 25 juillet

 

Aïe aïe aïe, l’ail rose est minuscule. Autant l’ail blanc, planté en automne dans la serre, a donné dès le printemps des têtes aux caïeux joufflus et fermes, autant son frère rose donne des têtes petites. On pourrait même carrément dire « ridicules » mais n’allons pas vexer notre terre habituellement si généreuse. L’an passé cette récolte avait déjà été modeste. Peut-être que l’ail rose n’est pas rustique ici après tout. Et puis tout jardin, selon sa terre et le climat ambiant, développe un certain caractère. On apprend à le connaître seulement au fil du temps. C’est un compagnonnage, le jardinage…

n’empêche, le jardinier fait triste figure, il est habituellement mieux payé en échange de ses soins.


Le lait - presque maternel - semble avoir réussi au petit chêne. Je ne l’avais pas vu si joli depuis longtemps. Et puis depuis la taille ses feuilles se sont élargies, elles arborent un vert plus sombre et plus profond. C’est un convalescent à suivre de près et à visiter chaque jour, avec bienveillance. Je crois qu’il apprécie.

 

Le petit chêne couve

Des pousses invisibles

Je crois qu’il approuve

La douche comestible

Qu’il a reçue tantôt

Il revit et bientôt

Ouvrira le cœur clos

De sa jeunesse...

 

la gaillarde conteuse

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