Le jardin du 15 Septembre
Le jardin du 15 Septembre
Avez-vous vu l’agenda que je me suis offert pour l’an prochain ? ha ha, c’est du sur-mesure ! Je l’ai trouvé par hasard, je ne savais pas qu’il existait et j’en suis bien contente.
À l’intérieur une ambiance moyenâgeuse, avec de belles teintes, de jolies calligraphies, des illustrations et des citations très Hildegardiennes. Cette grande dame des plantes va me tenir compagnie toute l’année et c’est une bonne idée.
Il y a beaucoup de minis-lézards verts, les araignées et mille-pattes continuent à s’introduire par la moindre porte ou fenêtre ouverte et me causent des frayeurs matinales dont je me passerais. Et voilà que les mantes religieuses s’y mettent, voyez sur cette photo comme elle reluque à l’intérieur pour voir si par hasard... ah non, j’ai dit non ! Et là vous ne voyez que son torse, le reste est immense 🥴
Abeilles, guêpes, bourdons et frelons sont bien plus discrets, leur saison semble se terminer, on n’a pas vu de motte de taupe depuis bien longtemps, on n’entend plus non plus plonger le ragondin dans l’étang. On ne voit plus guère de libellules et peu de papillons. Il y a déjà, en septembre, comme un léger endormissent des choses, que l’on peut percevoir lorsqu’on vit avec la nature. Au-dessus de mon atelier de conteuse, où j’écris ces articles, il y a, par contre, le ramdam des loirs. Ceux-là, je vous le dis, sont loin de l’endormissement ! Par moments, on dirait qu’ils font un bal tellement leurs petits pas sont rapides et nombreux. Mais je n’ai pas encore entendu de musique. Pour l’instant !
Mais au fait, que fait la chatte, dans quel coin de jardin étire-t-elle encore sa paresse au lieu de protéger la maison des hôtes indésirables ? Je vais la menacer de baisser la qualité des « croquettes senior » que madame a le bon goût de préférer, car si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite son travail. Du même coup, dites donc, ne devrais-je pas la dresser à croquer araignées, mille-pattes et mantes religieuses ??
Héhé, voilà qui m’arrangerait fort et je suis prête à faire grimper encore la qualité des croquettes !
J’irai jusqu’à les acheter chez le vétérinaire
C’est vous dire...
Parce que tout de même...
Quelle faune, au petit domaine
la gaillarde conteuse