Le jardin du 24 Mai

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 24 Mai

 

Et voici la lumineuse floraison des iris d’eau dont les fleurs apportent leur jaune d’or à ce mois de Mai mouillé. L’eau de l’étang est troublée par tant d’averses et partout la terre est gorgée d’eau. Le chant des grenouilles est suspendu, les chats évitent les rives dont les herbes trempées mouillent leurs pattes, les tourterelles se sont réfugiées dans le bois, pas loin, où les arbres font des parapluies et on entend au loin leur coucou à rallonge. Les libellules, que l’on voit depuis peu, choisissent plus consciencieusement encore que d’habitude, leurs heures de sortie. Le long du bord sauvage de l’étang les fleurettes sont joyeuses car les douches sont nombreuses et depuis hier on peut voir le Lychnis-fleur-de-coucou. Je ne vous en dis rien pour l’instant, mais j’y reviendrai...

Tiens, pendant que je vous parle, un nuage vient de céder la place au soleil, aussitôt les grenouilles lancent leur maladroites vocalises, quelques insectes percent l’air de leur bourdonnements pressés, un coucou chante et dans un trou de mur des pépiements aigus appellent des parents besogneux, submergés de travail.

Tout attendait ce précieux signal.

C’est impressionnant.

La pluie est donc comme une baguette, qui choisit quand on arrête et quand on reprend ?

 

Je vous souhaite une très bonne journée !

 

la gaillarde conteuse

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