Au jardin, le 2 Septembre
Au jardin, le 2 Septembre
Le petit chêne est malade. Cet été humide et changeant a favorisé diverses maladies, en l’occurence Erysiphe alphitoides, une variété d’oïdium. Mais je ne m’inquiète pas trop, car le petit chêne est devenu grand, il atteint à présent environ 1,70 m et est en mesure de résister.
L’année est dure pour bien des espèces vivantes.
Dans de vieilles lettres que l’arrière grand-père de mon cher jardinier échangeait avec un ami (au temps où l’on se nourrissait de ce que l’on produisait) on apprend à quel point les mauvaises années aux champs débouchaient sur des temps de misère. Voici pourquoi l’apparition des insecticides et des engrais a été un soulagement, car pouvoir se nourrir devenait alors une garantie.
Vous imaginez ?
Demandez donc à un ventre affamé d’être écologique.
Qu’aurions-nous fait à leur place ?
Nous ne le savons que trop.
Respectons la nature, en conscience, sans juger ceux qui ne peuvent pas le faire
Que la journée qui s’ouvre soit merveilleuse pour vous…
la gaillarde conteuse