Le journal du petit domaine

Publié le par Patricia Gaillard


Le journal du petit domaine

 

Le mois de Mai est magnifique pour qui a un jardin, avec cette jeune verdure en tons différents. Le soleil n'est pas brûlant comme en été et les nuits fraîches reposent la terre. Tout pousse avec bonheur. Les feuilles des divers choux dans les serres ont pris une envergure étonnante et leurs têtes s'arrondissent, c'est pour bientôt ! Toujours dans les serres, les pieds de tomates, poivrons, aubergines, melons, sont très beaux. Il a fallu batailler un peu avec les limaces, bien sûr. Nous avons déjà fait un plat de petites pommes de terre nouvelles. Les salades, laitues et scaroles, vont bon train, mais aussi les cercles de roquette, de cresson, de persil et de mesclun qui nous font de jeunes pousses parfumées et tendres, accompagnées de tiges d'oignon nouveau et de fleurs de ciboulette hachées ! Les radis aussi, colorés et croquants, dont les fanes terminent en belle soupe verte, avec flocons d'avoine et un peu de beurre. Et les fraises... les nouveaux pieds semblaient timides, pourtant Mai les voit pimpants, offrant joyeusement leurs bouquets de fruits rouges à notre plaisir. J'en tranche parfois trois ou quatre dans la salade verte, c'est inattendu et délicieux.

En pleine terre les pommes de terre, oignons, ails, échalotes, artichauts, céleris, bettes, sont bien beaux.

Cette année encore, quasiment pas de cerises (il a neigé sur les cerisiers en fleurs !) peu de pêches, mais il y a des groseilles. Même sur le très jeune groseillier à maquereau on peut voir s'arrondir quelques fruits. Quant aux pommes nous le saurons plus tard.

Au petit domaine, Mai est plein de promesses et le potager a entamé son travail de nourrisseur. Mais c'est bien grâce au labeur quotidien de mon cher jardinier ! J'aime de loin voir sa silhouette affairée, portant arrosoir ou sarclette, ou dispersant la belle paille dorée sur les allées du potager. Et bien sûr son air satisfait quand, sous l'incontournable bob, il dirige son tracteur-tondeuse, ou qu'il jure, sans réelle conviction, devant les méfaits des bestioles ravageuses.


Le cocon sur le volet n'a pas bougé... étrange... je veille... 

 

Ah le joli mois de Mai au petit domaine !

 

la gaillarde conteuse

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