Le chemin de cailloux blancs

Longtemps nous suivons les cailloux blancs du chemin. Et puis un jour de misère les cailloux ont disparu. Il y a au fond de notre poche un dernier quignon de pain. Nous en semons les miettes sur le chemin mais les oiseaux les mangent jusqu'à la dernière. Nous sommes maintenant devant la demeure de l'ogre, Cronos, le temps, celui qui dévore ses enfants. Chance, il dort et nous arrivons avec ruse à lui dérober le trésor qu'il tient caché. Nous nous enfuyons avec le précieux coffret que nous ouvrons un peu plus loin dans la forêt, pour y découvrir la légèreté et la joie, que nous glissons dans notre poche. À présent il n'y a plus de chemin. Alors nous avançons, simplement nous avançons, riches de la légèreté et de la joie. Quand nous passons sur des tapis de mousses douces, c'est bon, quand nous passons dans les buissons de ronces et les touffes d'épineux, c'est moins bon, cependant nous avançons, simplement nous avançons, car nous avons maintenant la légèreté et la joie, qui transcendent tout. 
Nous avançons, nous arriverons bien quelque part...

la gaillarde conteuse et le petit Poucet 

où je vous raconte un conte d'hiver
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où je vous raconte Hänsel et Gretel 
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Où je vous parle du conte merveilleux 
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