Chères fourmis

Publié le par Patricia Gaillard

Image ki-ker - pixabay

Certains moments de la journée une petite colonne de fourmis entre, détendue, dans la cuisine. J'ai connu un temps aveugle, où je m'affolais et parlais tout de suite de guerre chimique contre les envahisseuses. À présent je les laisse dégoter par-ci, par-là, de minuscules miettes de nourriture que l'éponge a ratées lors de son passage pourtant minutieux. De quel droit partons-nous en guerre contre les bêtes, nous qui nous montrons si horrifiés par les guerres humaines ? Ce n'est pas la même chose me direz-vous peut-être. Eh bien si et il serait bon que le temps du respect pour toute vie s'ouvre enfin, nous y serions plus sages et bien plus heureux. 

la gaillarde conteuse 

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