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Votre bouquet du Dimanche 23 Janvier

Publié le par Patricia Gaillard

Photo P.Gaillard


Votre bouquet du Dimanche 23 Janvier

 

Le bouquet d’aujourd’hui, n’est pas un bouquet de fleurs, mais un bouquet de persévérance.

Voyez plutôt.

Au printemps dernier mon cher jardinier a semé en caissette des graines de dahlias mignons, une très petite variété comme son nom l’indique. Le semis a levé, poussé, puis les petits plants ont été placés dans des pots, en attendant d’être en pleine terre. Mais ils ont végété, sont restés malingres et de plus les limaces se sont occupées d’eux… nous avons fini par les oublier dans un coin du jardin…

En octobre dernier il n’en restait plus qu’un et il n’avait même pas grandi. J’ai admiré sa ténacité et n’ai pas eu le cœur de l’abandonner dehors pour l’hiver. Je l’ai rentré et placé sur un bord de fenêtre. Mon cher jardinier souriait en coin « comment veux-tu qu’il survive… »

Eh bien il survit ! Il n’a pas grossi d’un poil, mais il s’est incroyablement allongé. Depuis, mon jardinier étonné se pose mille questions de jardinier au sujet de ce petit dahlias rescapé qui contredit sa science…

 

Mon petit dahlias et moi sommes ravis de surprendre ainsi un spécialiste ! 😂

Reconnaissez que même sans fleurs, la chose méritait d’être dite…

la gaillarde conteuse

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Une bise

Publié le par Patricia Gaillard

Photo P.Gaillard


Une bise

 

Ce matin, installés devant notre petit déjeuner, il était difficile d’imaginer le froid du dehors, surtout que la lumière à l’Est semblait présager d’un beau soleil. De plus notre maison est dans le bas du village, dans un creux qui nous tient à l’abri des vents.

Puis nous sommes partis marcher… heureusement protégés de bonnets, d’écharpes et de gants en laine, parce qu’une mauvaise bise mordante, glaçante, givrante fendait l’air et nous aurions aussi bien pu nous décourager. Que nenni ! En solides jardiniers, nous avons finalement bravé ce presque blizzard, sans même rétrécir la distance prévue. Vers la fin, alors que nous étions à la hauteur du grand chêne, je suis allée l’étreindre. Eh bien, je peux l’affirmer, ce vénérable communique une douce et étonnante chaleur au corps qui se serre contre lui.

Je l’avais déjà expérimenté, mais ça ne m’avait pas frappée autant que ce matin.

 

Je me suis remise de la bise

En faisant au chêne une bise

 

Magique… moi j’dis

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Soyons oiseaux

Publié le par Patricia Gaillard

Dessin de Vizetelly - Pixabay


Soyons oiseaux

 

Je suis le faisan. Voyez les couleurs de mon plumage, j’en suis très fier, mais cependant je regrette qu’elles se voient si bien car elles m’exposent aux coups des chasseurs. Ceux-la d’ailleurs ne sont pas très justes, car ils cherchent nombre d’entre nous dans des élevages, nous lâchent ensuite dans la nature où bien sûr nous sommes tout à fait perdus et devenons alors des proies faciles. C’est lâche non ?

Moi, par chance, je leur ai échappé jusqu’ici, pourvu que ça dure…

 

Tiens, près de ce petit étang charmant, il y a des grains de blé… Une aubaine !

 

Venez, cher faisan, installez-vous tranquillement, dans le petit domaine vous ne craindrez pas.

 

la gaillarde conteuse

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Les Lundis sages

Publié le par Patricia Gaillard

Image Pixabay


Les Lundis sages

 

Les Dimanches un bouquet,

les Lundis une histoire de sagesse,

pour bien commencer la semaine 😊

 

Un homme, très sérieux, très droit, très pieux, rêvait depuis longtemps de rencontrer l’être le plus sage de la terre, pour prendre conseil auprès de lui et ainsi progresser.

Un jour, à force de chercher, il le trouve. On trouve toujours ce qu’on ne cesse de chercher.

Alors il se prépare, se lave, s’habille, médite, puis s’en va trouver ce maître.

Arrivé devant lui, il pose un genou à terre et s’incline.

Le maître lui demande :

– mon ami, es-tu riche ?

– Je suis riche. Mais tu sais je vis comme un pauvre et chaque jour je ne me nourris que de quelques pommes de terre bouillies.

– Eh bien à partir d’aujourd’hui tu mangeras les mets que ta fortune te permet de manger, car si toi qui vis dans l’abondance tu te contentes de pommes de terre, tu croiras que le pauvre, lui, peut se contenter de pierres. 

 

Lève-toi, va et sois juste

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

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