LE JARDIN DU 2 MAI

Publié le par Patricia Gaillard

Ce matin, malgré la grisaille du ciel, nous visitons notre jardin. Rien ne saurait nous en priver. La pluie des derniers jours a fait gonfler les feuilles qui, pour certaines, ont doublé. Leur vert éclatant enchante. Le long de la rivière, les aulnes, noisetiers, cornouillers, érables ont tant grandi qu’ils ont transformé le paysage. Les iris d’eau jaune citron, striés de noir, un peu cachés dans leurs longues feuilles pointues, illuminent les bords de l’étang et l’insecte rouge, qui s’est posé dessus, semble un bijou. La vigne vierge brille d’une irréelle manière et déjà les minuscules grappes de fleurs mates s’y dessinent. Les framboisiers ont de jeunes pousses roses, les groseilles deviennent pleines et rondes, on dirait des groupes de planètes vertes et luisantes. L’arrosoir s’ennuie près du tonneaú d’eau, les serres couvent, un chien aboie au loin, la tourterelle a installé son nid dans le grand sapin et les mésanges affairées ont sûrement le souci d’une progéniture.

La belle quiétude du jardin

à bientôt

la gaillarde conteuse

 

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