Le jardin du 21 Juin

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 21 Juin 

Le solstice d’été a eu lieu hier à 23h43. Nous entrons dans la saison d’été. Le soleil est au plus haut. 
Une taupe, probablement poète, a choisi ce moment pour passer par ici. Elle nous signale sa présence par quelques monticules de terre bien travaillée, dans des taches de soleil. Quelle force dans ce museau et dans ces courtes pattes, un mini-bulldozer ! Avec ces visiteuses, mon époux dans un premier temps, fait comme s’il ne voyait rien. Il va donc lui laisser sa chance. Si elle est fine elle s’en ira ailleurs au bout de quelques jours. Mais si elle persiste, la pauvre, elle terminera sa vie dans un piège rapide et fatal, car posé de main de maître. Ce n’est pas de gaieté de cœur bien sûr que nous optons pour cette triste  solution. Mais que voulez-vous, limaces, doryphores et taupes menacent l’intégrité potagère et sur cette terre chacun défend sa pitance ! 
Dites donc, voilà un récit qui commence par un solstice et qui termine par un taupicide... avec préméditation. 
Où est la conteuse ? Dans les aléas de la vie. Où est la poesie ? La voilà, en compagnie du rire, car dans un conte moqueur d’une région du nord, des villageois sont agacés par une taupe qui massacre leurs cultures depuis un certain temps. Ils décident d’aller ensemble trouver leur maire pour réclamer une solution. Celui-ci les entend, se gratte le menton, fait des promesses pour les apaiser et pour finir réunit ses conseillers le soir-même. Ils débattent longuement, jusqu’à tard dans la nuit, puis décident de condamner à mort cette bête coupable de tant de troubles. Je dois vous dire qu’ils ont choisi, à l'unanimité, d’enterrer la taupe vivante... ;-) 

À demain !

La gaillarde conteuse…

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