Le jardin du 19 Juillet
Le jardin du 19 Juillet de nuit...
3h40
Le chêne sommeille
Le frêne veille
La fraîche nuit
Enrobe tout
Le foisonnement de la nature est remarquable, il invite à l’émerveillement dans la simplicité et au repos de la contemplation.
Le foisonnement des productions humaines épuise et aspire nos forces vives. Le besoin d’avoir nous tient esclaves de l’inanimé et de l’inutile. Les possessions sont des prisons qui tiennent notre vastitude captive. Se dépouiller est l’unique issue vers la grâce. Un chemin long, voire douloureux, mais nous pourrons, ainsi seulement, nous approcher de l’être, de l’oiseau, de l’arbre, de l’eau, du rocher, et des dieux qui y sommeillent, pour réentendre le chant du monde qui parle à l’âme.
la gaillarde conteuse... dans les étoiles 🌟