Le jardin du 7 Juillet

Publié le par Patricia Gaillard

Illustration extraite de l’inventaire des dictons des terroirs de France - Larousse

J’aime bien les dictons, ces phrases qui n’ont pas comme seule vertu de rimer, mais qui sont le fruit de l’observation de la nature par les habitants des campagnes, qui autrefois observaient le ciel, les lunes, les vents, les ondées, les orages, les bêtes, les eaux, et cela chaque jour, car seul un regard exercé leur disait le temps qu’il allait faire le lendemain, et si la saison allait être sèche, ou mouillée, ou venteuse, s’il y aurait des fruits, des noix, si les blés avaient une chance d’être beaux et le raisin sucré. Certains dictons viennent de l’observation de l’homme par l’homme, ils cernent nos penchants, nos défauts, nos faiblesses, mais nos vertus aussi. Certains les tiennent de leurs parents, qui les tenaient des leurs, qui les tenaient des leurs. Les dictons sont, aujourd’hui encore, des sagesses puisées dans le vieux temps et, sans même que nous nous en rendions compte, ils sont dans nos bouches par habitude. Qui n’a jamais dit  « jamais deux sans trois » ou « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse » ou « bien mal acquis ne profite jamais » Notre langage reste encore émaillé de ces pépites éternelles qui sentent bon la terrestre sagesse.

la gaillarde conteuse 

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