Le jardin du 20 Janvier
Quelle splendide lumière ce matin au-dessus des prés. La neige, tombée il y a trois jours sur dix centimètres d’épaisseur, a quasiment fondu. Son poids a fait s’effondrer une des serres, la plus fragile, il y a de la réparation dans l’air...
Chaque matin nous posons leur provende aux oiseaux, ceux-ci sont bien moins nombreux ces dernières années et ne forment plus ces grandes bandes pressées, dans un bruyant pépiement, attendant leur tour dans l’arbre proche.
Plus encore que le scientifique, celui qui a un jardin et qui sait observer, mesure l’indifférence de beaucoup d’humains envers leur terre. Sur ce sujet nous parlons bien trop et nous agissons bien trop peu, cependant c’est la terre qui demeurera.
Vous aurez remarqué que je n’aborde jamais ces sujets, car cela ne ferait que des mots inutiles de plus.
Ici je voudrais vous inviter à contempler cette terre, à honorer sa force et sa beauté, à vivre avec elle et à vivre d’elle.
La simplicité seule relie l’homme à la terre
la gaillarde conteuse