Exilés, parfois

Publié le par Patricia Gaillard


Exilés, parfois

 

Nous avons quitté le jardin quelques jours. Il faut parfois partir, tout ne peut pas se faire ici, bien qu’il y ait tout. Le cœur de la vie est dans le jardin. Il bat dans l’eau, l’air, la pierre, le végétal, l’animal. Et cependant le cœur de la vie est tout autant partout ailleurs, il est en tout ce qui vibre et qui vit, même dans ces grandes cités de béton gris-grouillant-bruyant. Car l’oiseau y chante, comme il chante au jardin. Il chante car il est au cœur de la vie, où qu’il soit.

 

Nous voilà bientôt revenus dans l’infinie quiétude du jardin-paradis…

 

Que cette journée soit très belle pour vous

 

la gaillarde conteuse

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