8 Décembre

Publié le par Patricia Gaillard

L'année peu à peu s'épuise.
L’année, une de nos mesures du temps.

Ères, millénaires, siècles, lustres, ans, mois, semaines, jours, heures, minutes, secondes.
Et j’en passe…

Nous avons capturé le temps et l’avons classé en diverses tranches régulières. Et nous sommes contents. Nous avons inventé du même coup le retard, l’avance, la perte et le gain de temps, avoir du temps ou pas et même le donner.
Le temps-prise de tête !

Posons-nous un instant et regardons l’insouciance de l’oiseau, la patience du germe, la durée de la pierre, le calme de l’arbre, la paix de l’âne qui broute. Comme l'ignorance du temps les rend beaux et infiniment présents, pendant que nous courons en tout sens comme des vents.

Devenir parfois oiseau, germe, pierre, arbre, âne, pourrait nous faire grand bien et nous ramènerait dans notre part intemporelle, une part de choix…

N’est-ce pas cela qu’il serait bon de se souhaiter ? 

Bonne intemporalité !

la gaillarde conteuse

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