UNE TERRE À HISTOIRES

Je vous l'avais dit que je reviendrai avec Colette, mon écrivaine chérie ! 

Souvenez-vous, j'avais emprunté les volumes de la pléiade dans l'idée d'en faire mes lectures de l'été. Manque de bol, le prêt est limité et je dois les rendre mi-Juin.

Diantre. J'étais déçue. Alors, par hasard, j'ai consulté sur le net les sites d'occasion, recherchant, audacieuse : Colette œuvres complètes !
J'ai vu alors défiler des pages et des pages et des pages d'ouvrages de Colette, mais d'œuvres complètes, nenni.

Et soudain une annonce, comme une apparition magique : "Collection complète de livres de Colette". Le prix, je n'ose même pas vous le dire, vous ne me croiriez carrément pas !!!

Et hop, les voici chez nous, 46 volumes, neufs, des années 70, où sont reproduites fidèlement d'anciennes éditions du vivant de l'écrivaine, sous de charmantes couverture vert olive... je suis contennnnnnnnnnnnte ! 

Mais, chères lectrices, chers lecteurs, bien sûr vous voyez ces fameux livres sur cette photo, mais figurez-vous que vous êtes très loin d'avoir tout vu.

Cette belle collection va être mise en scène pour lui faire honneur. 

Et bien sûr je ne vous dis rien, vous allez languir un peu (vous savez que j'aime ça) 
Je peux juste vous dire que vous allez être... enchantés 

hé hé 

la gaillarde conteuse 

Voici le jardin de rocaille et ses couleurs joyeuses, bouquet de ce Dimanche ! 

Allez, souhaitons belle fête à toutes les mères
Les bonnes, les mauvaises, les dignes, les indignes,
Les belles-mères, les marâtres,
Car en toutes, au fond, dort la mère, la vraie
Et je voudrais ne pas oublier Gaïa, notre terre-mère
Car pour le coup cette mère-là
Ne sont-ce pas ses enfants qui sont indignes ?
Pourtant en tous, au fond, dort l'humain, le vrai 

Bonne fête à toutes, pêle-mêle
Bonne fête à tous, pères-mères

La gaillarde conteuse 
 

"Je suis rentré par la porte, et cette fenêtre me résiste. C'est insupportable d'être enfermé dans cet endroit ! Ah voilà quelqu'un. Comment une photo ? je veux bien prendre la pose, mais ensuite sans blague, ouvrez-moi. Vous n'imaginez pas comme c'est horrible pour moi d'être ici. Vous m'observez, vous m'admirez bien sûr, et vous avez raison, je suis habillé de velours et en cela je me distingue de bien des insectes. Je suis le bourdon terrestre, bombus terrestris pour qui est familier du latin mais, il faut le dire, dans les campagnes on m'appelle cul blanc. Eh oui. C'est moins.... royal, mais bon...

Ah la fenêtre s'ouvre, ouf, je file ! "

la gaillarde conteuse 

Les serres nous offrent chaque jour de vraies merveilles. Choux verts, choux brocolis et choux-fleurs qui terminent soit dans l'assiette, soit dans le congélateur une fois blanchis. Ils sont gros, pleins, joufflus, sans le moindre défaut, sans la moindre limace, printemps miraculeux au jardin !
Et aussi oignons blancs nouveaux, persil, salades, pommes de terre nouvelles, fraises. La terre est généreuse, c'est vrai, mais il n'y a pas qu'elle, mon cher jardinier est terriblement efficace... 😊

la gaillarde conteuse