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Sauvée de justesse

Publié le par Patricia Gaillard

Vous voyez ici une variété délicieuse de tomates jaunes. Je ne peux pas vous en indiquer le nom. Nous l'avions perdue et nous avons acheté des plants de tomates jaunes qui leur ressemblaient mais qui ne leur arrivaient pas à la cheville, aussi bien en beauté qu'en goût.
Quel dommage...
Mais ce printemps mon cher jardinier, fouillant à fond les semences potagères, a retrouvé trois vieilles graines de nos chères tomates jaunes d'autrefois.
Trois !
Eh bien les trois graines ont germé et sont devenues trois magnifiques pieds de tomates, comme vous pouvez le voir sur cette photo. Nous n'en connaissons toujours pas le nom, mais après tout faut-il connaître le nom des choses ? 

Il y a ainsi parfois de charmants miracles au potager...

la gaillarde conteuse

🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 🥬 🥒 🍆 

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Merci !

Publié le par Patricia Gaillard

Image Geralt - Pixabay

hier un message sur ce blog
un conteur ami qui me lit le soir
sous un orme

près d'un merle sautillant
et qui termine sa missive ainsi

"Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci !"
(Pablo Neruda)

Je cueille ce joli merci, pour vous l'offrir à mon tour  
Merci pour vos visites ici, sans lesquelles mes petits écrits tomberaient dans le vide 
Merci pour vos messages émouvants
Merci pour ces rendez-vous que j'apprécie tant
Merci d'accepter de me suivre sur cette terre à histoires
Où je vous raconte des fantaisies depuis 13 ans

Allez, pas de détours, allons-y carrément... je vous aime ! 

la gaillarde conteuse 

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Les mots du Jeudi 5

Publié le par Patricia Gaillard

Image jcoop12 - Pixabay

Cinquième Jeudi, les mots se bousculent et me hantent. J'aime ces vieux mots abandonnés et j'ai grand plaisir à leur donner une occasion de chanter. Car ils chantent, reconnaissez...
(J'adore absolument cette photo !)

Aujourd'hui lettre E

C'était une sorte de magicien, car avec la sueur d'une échinée, jetée dans l'eau seconde éléborisée et accompagné d'une excortication de frêne, il procédait à l'étuvement du tout. Puis, après un épitome de grimoire, qui devait venir tout droit de l'érèbe, on sentait de partout l'empyreume qui provoquait vraiment un enchifrènement et des échauboulures. Un éventailliste eut été précieux dans cet étrange endroit.
Je vous propose une escousse, pour quitter aussitôt ce récit !        

Les solutions !            

​​​​​​échinée : partie du dos d'un cochon
eau seconde : acide + eau                       
éléborisé : préparé avec de l'éllébore
​​​​​​​excortication : ôter l'écorce  
​​​​​​​étuvement : étuver 
​​​​​​épitome : abrégé d'une histoire, d'un livre 
érèbe : partie la plus obscure d'une l'enfer païen
​​​​​empyreume : odeur après distillation de matières végétales ou animales 
​​​​​​​enchifrènement : embarras dans le nez
​​​​​​​échauboulures : petite blessure
​​​​​​​éventailliste : marchand d'éventails 
​​​​​​​escousse : élan pour sauter 

la gaillarde conteuse 

Pour réaliser ces textes je m'inspire de l'ouvrage LES MOTS DISPARUS - Pierre LAROUSSE 

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Le Mardi des souvenirs 18

Publié le par Patricia Gaillard

Image Willgard - Pixabay

Petite j'adorais les bonbons. Mes minuscules économies y passaient. Mais en ce temps-là déjà, j'étais fascinée par la vitrine de la petite librairie du quartier. Et comme on me lisait des contes, je croyais que tous les livres racontaient des histoires. Je ne me trompais pas.
À six ans je lisais. J'ai commencé par lire les emballages : pâtes, riz, biscottes, cacao, chocolat, c'était magique. Et puis je chipais les romans policiers de mon grand frère et les déchiffrais avec peine. Heureusement.
Vers sept ans, avec mon argent de poche un peu moins minuscule, j'ai fini par oser entrer dans la librairie. Elle était petite comme une cuisine, et remplie de livres et de papeterie. Le choix n'était certes pas ce qu'il est aujourd'hui, mais je trouvais tout si beau !
J'ai commencé par la Bibliothèque Rose, avec le Club des Cinq d'Enid Blyton. Un bon début. 
Un jour sur le comptoir j'ai vu un livre "relié" rouge et noir, le titre était doré : Don Quichotte. Le prix était abordable. C'était une collection qui proposait les tomes au compte-gouttes. J'ai craqué. Cervantès, Balzac, Gogol, Han Suyin... Ce n'était pas encore de mon âge, mais les ouvrages étaient si jolis et ils me donnaient une allure d'intellectuelle qui me plaisait 😄
J'ai gardé pour les livres et la papeterie un amour définitif. Mes enfants en ont largement hérité et régulièrement ma fille et moi allons faire une sortie "papeterie" entre filles. C'est pour bientôt d'ailleurs. Je m'invente alors des besoins imaginaires et j'en reviens heureuse, fidèle à la petite librairie de mon cher vieux quartier... 

la gaillarde conteuse 

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