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Votre bouquet du Dimanche 5 Mai

Publié le par Patricia Gaillard

Depuis le temps que je reluque les fleurs de marronniers roses, en voici ! 
Nous sommes passés en famille près d'une église de village encadrée de marronniers blancs et de marronniers roses. Devant ma mine enchantée ma fille et mon cher jardinier aussitôt m'ont cueilli deux fleurs. L'une d'elle est rose pâle, l'autre rose vif. Trooooop contente !! 
J'ai beaucoup d'amitié pour les marronniers. Alors Mardi, qui est sur ce blog jour de souvenirs, je vous raconterai pourquoi...

Pour ce Dimanche de Mai recevez de tout mon cœur ce très gracieux bouquet 

la gaillarde conteuse

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Les oiseaux

Publié le par Patricia Gaillard

Six heures... une porte de la cuisine est entrouverte, pour laisser entrer les chants d'oiseaux. Le petit domaine est un lieu qui leur va. L'étang, la source et la rivière sont bordés de très nombreux arbres bas et ronds qui, souvent taillés, ont un beau feuillage dense. Un nid peut y trouver une place idéale pour tenir la marmaille duveteuse hors de vue.
Pies et faucons crécerelles vont bien plus haut, dans les frênes, les érables et les sapins.

Tous ces habitats nous valent des aubades magnifiques.
Dans ce paradis, Cannelle, le chat des voisins, chasseur émérite, passe son temps à zoner. Mis à part dormir, il n'a d'autre passion que de guetter ses proies. Il est si roux et si blanc qu'on le voit de loin. Mais tellement silencieux qu'on ne l'entend point.
Je préfère ne pas savoir quel sera son menu du jour.
Surveiller ? Intervenir ? Sûrement pas ! 
Nous les humains ne cessons de nous mêler de la nature.
Mais ici, au petit domaine, la nature applique ses droits. 
Laissons donc chasser le chat... 

 

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Prochain atelier d'écriture

Publié le par Patricia Gaillard

Et voici la date du prochain atelier d'écriture

 

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Le mardi des souvenirs 6

Publié le par Patricia Gaillard

Dans les années 50, années de mon enfance, il y avait deux ou trois épiceries dans chaque quartier. Celle que nous fréquentions, tout près de chez nous, était pour moi une merveille. Elle était tenue par une dame italienne, madame Vuano. Je me souviens de cette femme souriante, sympathique, efficace. Toute petite, je m'y rendais avec ma mère. Et puis vers cinq ou six ans c'était moi qui faisais les courses. J'aimais bien. Je me souviens bien du filet à provisions qui était dans tous les foyers. L'épicerie sentait le lait, le hareng mariné, le saucisson, les épices et la banane. Y entrer me donnait faim. Le choix bien sûr était restreint et de toute façon nous n'avions pas de réfrigérateur ce qui nous obligeait à des courses quasiment quotidiennes. On y achetait le beurre, 125 g, sous papier argenté décoré de vaches vertes dans des prés fleuris, les yaourts nature, en pots de verre consignés. Un jour sont apparus les yaourts parfumés à la vanille et à la framboise. Merveilleuse nouveauté ! 
Il y avait quelques fromages, un peu de charcuterie, des fruits et des légumes de saison et de la région. Et puis le riz, les pâtes, la semoule, les flocons d'avoine, la farine, le chocolat, le café, la chicorée, dans de minces paquets en cellophane. Et les soupes déshydratées, pratiques et pas chères. Je me souviens très bien des cartons de présentation des soupes Knorr, qui étaient colorés et joliment décorés. La partie arrière était plus haute que la partie avant. Je demandais à avoir les boites vides et j'en faisais des théâtres. Madame Vuano le savait et elle ne manquait jamais de m'en réserver une. Et puis elle me donnait souvent une tranchette de saucisson danois ou un bonbon au miel. J'avais un tout petit porte-monnaie bleu ciel, offert par ma marraine, j'y glissais en partant les sous que maman me confiait, je payais les courses et je ne me trompais pas. J'ai su compter très tôt. Nécessité oblige. 

Quand je vois à présent les rayons immenses et remplis des grandes surfaces, je ne peux m'empêcher de penser à Madame Vuano, à sa petite épicerie, si humaine, si parfumée et aux simples courses que nous faisions, qui suffisaient à nous nourrir.

L'abondance n'a-t-elle pas moins de charme ? 

la gaillarde conteuse 

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