Pour clore cette semaine florale, recevez ces quelques belles roses, qui ont des pétales étonnamment nombreux et tentez d'imaginer leur parfum si je vous dis qu'il est tout à la fois suave, sucré, envoûtant, profond, enivrant, délicat, poudré, subtil, doux, merveilleux...
À vous de jouer, soyez un nez
Que votre Dimanche soit parfumé
Dans le jardin de nos filles il y a une clématite merveilleuse d'un violet envoûtant. Contempler un instant cette belle fleur me fait toucher du doigt la force du chakra violet qui, s'il est ouvert, nous connecte au monde et à la nature et s'il est fermé installe un sentiment d'isolement et fait perdre le sens.
Les chakras... j'aime la vive poésie de leur langage et la beauté de leurs couleurs
La clématite, j'aime son déploiement royal et son coeur chevelu d'étamines
Nous passons souvent devant un moulin et nous avons le plaisir d'y voir un beau coq. Si vous l'aviez vu prendre la pose pour cette photo, se tournant et se retournant pour que je prenne son meilleur profil, un vrai cabotin !
Je l'appellerais volontiers Chanteclerc, le coq que l'on croise dans Le Roman de Renart. Renart arrive à pénétrer dans le poulailler, il aimerait dévorer Chanteclerc, et il va utiliser sa ruse, comme d'habitude. Écoutant son chant, il dit au coq que son père, Chanteclin, avait bien plus belle voix que cela car il chantait les yeux fermés. Mais Chanteclerc, méfiant, les ferme à demi... Renart bien sûr arrive à ses fins à force de persuasion et attrape le coq par le col. Heureusement la volaille, usant de sa propre ruse, arrive à se dégager.
Dans cette scène, Renart appelle Chanteclerc "mon cousin"
Dans cette œuvre, comme dans les fables de La Fontaine, l'animal a le caractère d'un homme et le corps d'un animal. Et de fait, ne sommes-nous pas tous cousins ?
À l'occasion je reviendrai plus longuement sur ce Roman de Renart
Ce matin promenade agréable le long des prés de boutons d'or, de bosquets de cornouillers en fleurs et de chênes au port majestueux, sous un ciel gris clair opaque. Pas un souffle de vent n'agitait les feuilles, il y avait donc une certaine douceur. Nous entendions au loin de nombreux chants de coqs et de coucous. De charmantes génisses charolaises, à la truffe humide et rose, sont venues nous saluer. Nos balades campagnardes matinales sont vivifiantes et ressourçantes.