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Le jardin du 7 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 7 Novembre

 

L’étang abrite des poissons blancs, essentiellement des gardons, des ablettes et quelques carpes. Nous ne sommes pas sûrs que ceux-ci trouvent ici de quoi se nourrir suffisamment, nous complétons donc avec les restes de pain que nous faisons fondre dans de l’eau et du blé que nous mettons à  macérer une douzaine d’heures dans de l’eau chaude. Celui-ci est prêt lorsqu’il se fend. On ne peut donner de blé cru aux poissons, car les grains gonflent dans leur estomac et ils peuvent en mourir. Ce blé est préparé trois fois par semaine dans une grande casserole et jeté aux poissons qui, attirés immédiatement, viennent par dizaines frétiller juste sous la surface de l’eau. Quand il fait froid ils cessent de se nourrir.

Nous avons remarqué que la poule d’eau venait après notre passage, grappiller les grains tombés sur la rive. Du coup nous lui en posons, à elle aussi, à l’endroit où elle se tient la majeure partie du temps. Une manière de l’aider, de la familiariser avec le lieu aussi, car nous apprécions bien sa présence.

L’eau de cet étang est très froide, car elle arrive de la source, qui est à 4 degrés, puis elle repart dans la rivière. C’est un étang courant. Nous avons essayé d’y introduire des plantes d’eau, nénuphars, élodées, mais rien n’arrive à s’installer. Le froid, sûrement. Par contre ça nous vaut une eau qui reste belle et dans laquelle nul ne risque de se baigner ! Ainsi cet étang reste un étang. Seuls les grenouilles, la poule d’eau, les canards colverts, le ragondin, le martin-pêcheur et occasionnellement le héron y sont vraiment à l’aise.
Les deux derniers étant ultra-motivés par les beaux poissons blancs !

Mais vous connaissez à présent la devise du lieu

«  il faut que tout le monde mange »

 

Prenez grand soin de vous

 

la gaillarde conteuse

 

 

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Le jardin du 6 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard

L’automne dedans...

Le jardin automnal est présent dans la demeure
Ici le dehors doit toujours être à l’intérieur
Les très anciennes fenêtres en chêne prennent l’air
ainsi nous ne quittons jamais ce jardin-frère
Même en dormant...

Faux-chat, dahlias...

 

Pommes... d’amour !
Décors du dehors
Cyclamens au frais, comme il leur plaît

 

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Le jardin du 5 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 5 Novembre

 

Et voici la fameuse fleur de l’artichaut. Vous remarquerez qu’on dirait une très grosse fleur de chardon, un parent bien sûr. Par contre l’artichaut que j’avais trempé dans un pot d’eau se dessèche de jour en jour. Il ne fera pas sa fleur.

 

La nouvelle fraîcheur des nuits précipite la chute des feuilles et tout le jour on les voit tourbillonner gracieusement dans le vent, sous la brume ou dans le soleil et recouvrir peu à peu le sol. C’est le moment d’en faire provision pour recouvrir les légumes qui resteront en terre durant l’hiver. Ces feuillages - ramassés à la tondeuse car hachés ils offrent bien moins de prise au vent - feront sur nos chers végétaux de réserve une couette douillette. Marinette la courgette est envieuse, ces feuilles lui plaisent tant. Nous lui en offrirons.

Pas de jalousie au potager !

 

Et à vous, douce journée

 

la gaillarde conteuse

 

 

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Le jardin du 4 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 4 Novembre

 

Une jolie coccinelle a élu domicile dans ma cuisine. Elle semble aimer la chaleur des cuissons et se tient parfois à une dizaine de centimètres à peine des casseroles. Du coup je réalise que je sais très peu de choses sur cet animal pourtant très familier, je vais donc vous livrer le fruit de mes recherches... édifiantes.... et décevantes. 

Pour commencer, me voilà surprise, car cette bête joliment ocre et brillante n’est autre que harmonica axyridis, coccinelle asiatique, importée volontairement il y a quelques années puis vendue dans les jardineries, car grande consommatrice de pucerons. Une chance pour la gestion écologique des jardins car cette espèce, d’après de sérieuses études faites, ne risquait pas de devenir envahissante comme on le craignait ou d’éliminer peu à peu les coccinelles du lieu.

Oui mais - et là ça se corse - il y a eu ensuite des importations clandestines de variétés du même ordre venues de Belgique ainsi que d’autres venues du continent américain, qui se mêlent à la variété déjà présente et produisent ainsi une coccinelle hybride qui se reproduit comme elle mange, c’est à dire bien trop, et qui génère donc un grand déséquilibre néfaste à nos chères et familières coccinelles. 

D’autant que ces nouvelles venues peuvent prendre, les vicieuses, l’allure des coccinelles européennes, il n’y a que par le nombre de points qu’on peut alors les distinguer. La coccinelle européenne a entre 2 et 7 points, la coccinelle asiatique entre 0 et 19 points !

De plus ces coccinelles hybrides peuvent provoquer des allergies chez les habitants des demeures où elles cherchent à pénétrer pour la saison froide et on dit que leurs excréments ont une affreuse odeur... tout pour plaire !

Donc j’ai pris une cuillère et j’ai cueilli la petite bête jaune pour la mettre à la porte, sans autre forme de procès.

Bien sûr il aurait sûrement mieux valu la tuer, mais cela va à l’encontre de mes idées...

 

Mais... en ce moment les mésanges sont toutes folles, elles picorent entre les pierres de la maison, probablement pour en déloger des insectes qui s’installent et elles, c’est leur mission !
Qu’elles se régalent donc sans limites de coccinelles asiatiques, et qu’elles épargnent nos belles coccinelles noires et rouges qui ont entre 2 et 7 points...

 

Parviendront-elles à faire le tri... ???

 

Nul ne peut nous empêcher de rêver !

 

la gaillarde conteuse

 

 

 

 

 

 

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