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Le jardin du 16 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 16 Septembre

 

Aujourd’hui je vais vous entretenir d’une méthode de conservation, vieille comme le monde, puis abandonnée et qui ressurgit. C’est la façon la plus simple, la plus économique, la plus naturelle et la plus sûre de conserver des légumes et des fruits : la lacto-fermentation. La choucroute est restée le dernier bastion de cette recette magique et nous en consommons sans savoir ce qu’elle est vraiment. Dans cette méthode, les aliments sont conservés au sel, ils gardent ainsi leurs bienfaits, s’enrichissent même en vitamine C et contiennent des probiotiques - dont vous avez forcément déjà entendu parler si vous vous penchez un peu sur la nutrition - probiotiques qui équilibrent notre microbiote intestinal, c’est à dire l’ensemble des micro-organismes qui y sont présents. Je résume et bien sûr je vous laisse le soin de faire des recherches si le sujet vous intéresse.

Cette année, pour la première fois, j’expérimente cette méthode. J’ai ainsi préparé des bocaux de courgette et de céleri-branche et je suis impatiente de voir ce que tout cela aura donné dans le temps.
Nul besoin de vous indiquer ici de recettes, vous en trouverez des tas sur internet.

À l’heure où nous nous soucions d’écologie il faut nous pencher très sérieusement sur ce procédé. 

 

Passez une très bonne après-midi

je compte sur vous demain pour venir sur ce blog à la fête du jardin ! 

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 15 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 15 Septembre

 

Avez-vous vu l’agenda que je me suis offert pour l’an prochain ? ha ha, c’est du sur-mesure ! Je l’ai trouvé par hasard, je ne savais pas qu’il existait et j’en suis bien contente.

À l’intérieur une ambiance moyenâgeuse, avec de belles teintes, de jolies calligraphies, des illustrations et des citations très Hildegardiennes. Cette grande dame des plantes va me tenir compagnie toute l’année et c’est une bonne idée.

Il y a beaucoup de minis-lézards verts, les araignées et mille-pattes continuent à s’introduire par la moindre porte ou fenêtre ouverte et me causent des frayeurs matinales dont je me passerais. Et voilà que les mantes religieuses s’y mettent, voyez sur cette photo comme elle reluque à l’intérieur pour voir si par hasard... ah non, j’ai dit non ! Et là vous ne voyez que son torse, le reste est immense  🥴
 

Coucou y’a quelqu’un là-dedans ?

Abeilles, guêpes, bourdons et frelons sont bien plus discrets, leur saison semble se terminer, on n’a pas vu de motte de taupe depuis bien longtemps, on n’entend plus non plus plonger le ragondin dans l’étang. On ne voit plus guère de libellules et peu de papillons. Il y a déjà, en septembre, comme un léger endormissent des choses, que l’on peut percevoir lorsqu’on vit avec la nature. Au-dessus de mon atelier de conteuse, où j’écris ces articles, il y a, par contre, le ramdam des loirs. Ceux-là, je vous le dis, sont loin de l’endormissement ! Par moments, on dirait qu’ils font un bal tellement leurs petits pas sont rapides et nombreux. Mais je n’ai pas encore entendu de musique. Pour l’instant ! 
Mais au fait, que fait la chatte, dans quel coin de jardin étire-t-elle  encore sa paresse au lieu de protéger la maison des hôtes indésirables ? Je vais la menacer de baisser la qualité des « croquettes senior » que madame a le bon goût de préférer, car si tout travail mérite salaire, tout salaire mérite son travail. Du même coup, dites donc, ne devrais-je pas la dresser à croquer araignées, mille-pattes et mantes religieuses ??
Héhé, voilà qui m’arrangerait fort et je suis prête à faire grimper encore la qualité des croquettes !

J’irai jusqu’à les acheter chez le vétérinaire

C’est vous dire...

Parce que tout de même...

 

Quelle faune, au petit domaine

 

la gaillarde conteuse

 

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Le jardin du 14 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

 

Le jardin du 14 Septembre

 

Souvenez-vous, je vous disais que le 17 Septembre - date anniversaire de la mort de Hildegarde de Bingen - pourrait être la fête de notre petit domaine. L’idée trotte dans ma tête et je sens qu’elle va produire des étincelles. À suivre.

Dites donc, pour une mi-septembre il fait très chaud. Chaque après-midi l’ipomée rose fuchsia qui grimpe sur la façade a ses feuilles qui ressemblent à de vieux parapluies aux baleines cassées. Mais le soir, dès que le soleil se couche, elle reprend vie comme si de rien n’était. Et c’est ainsi depuis le début de l’été. Quelle patience. Celui qui vit dans son jardin y voit chaque jour la sagesse des végétaux. Ils connaissent leur mission sur la terre et rien ne saurait les en détourner que la mort.

Les haricots donnent, donnent - il faut sécher du persil - que faire des vingt-cinq courgettes - on va faire cuire des betteraves rouges au four car elle commencent à dépasser la mesure - il y a beaucoup de pommes - les pêches ont été très bonnes - les figues sont prometteuses - les épinards poussent, la mâche aussi, ainsi que les radis noirs. Les jardiniers ne chôment pas. 

Marinette la courgette s’en fiche de tout cela, elle fait comme le chat, elle se repose. Depuis que nous l’avons cueillie le pied de courgette est mort. De solitude ou de vieillesse, allez savoir, mais il n’a pas traîné, lui qui était pourtant si luxuriant.

Le petit chêne se débrouille, je passe le voir tous les jours, il grandit, grandit, malgré ce mildiou tenace. Il va s’en sortir il me semble.

Quelle rosée le matin, elle abonde, étincelle !

Elle est sacrée, c’est l’humidité providentielle...

 

la gaillarde conteuse

 

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Le jardin du 13 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 13 Septembre 

Après avoir un peu développé au sujet de ce fameux élixir du suédois, nous allons revenir à Maria Treben et à sa connaissance des plantes. Le livre que je vous indique plus haut est son ouvrage le plus connu. Elle y donne de très nombreuses recettes contre toutes sortes de maux. À la fin de l’introduction de cet ouvrage, elle dit ces mots : 

« ...Je me suis efforcée de mettre de mon mieux toutes mes expériences dans cette brochure, les offrant à l’humanité, pour son plus grand bien. À cette brochure je joins une prière : ne me téléphonez pas et ne m’écrivez pas de lettre. Je ne suis pas une guérisseuse et pour cette raison je ne prends pas de rendez-vous. L’index très exhaustif vous montrera la façon exacte de bien utiliser les plantes exactes. Je n’ai pas de service de vente de plantes par correspondance et je ne prends pas en charge non plus de commande de plantes. » Maria Treben 

Ce qui distingue Hildegarde et Maria d’autres thérapeutes, c’est la conscience d’être le canal d’un savoir à distribuer largement, pour le bien de tous, sans chercher un profit. N’est-ce pas ce qui les a projetées à travers le temps au point de les sentir présentes, vivantes et toujours efficientes ?

Et je reviens un court instant à l’Élixir du suédois car s’il vous intéresse vous le trouverez aisément dans les magasins bios et dans les boutiques et sites de soins naturels. Certains même le proposent « avec thériaque de Venise », celle-ci bien entendu n’ayant plus la composition de ses origines et vous n’aurez ni opium, ni scille, ni chair de vipère. Eh bien non...

Que ce dimanche vous soit simplement délicieux 

la gaillarde conteuse 
 

 

 

 

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