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Le jardin du 29 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 29 septembre

 

Si nous avons un très grand jardin dehors, nous avons un tout petit jardin dedans : le germoir.

Culture hors-sol, qui demande des soins précis, mais se révèle un trésor de bienfaits, car les vitamines et enzymes, développées précisément dans le germe, sont spectaculaires.

Une salade du jardin parsemée d’un mélange de graines germées détrônera aisément les légendaires épinards !

La graine germée est un peu un Haïku végétal. Car si le haïku est un poème de trois vers courts, qui exprime à lui seul une idée parfaite, la graine, en quelques germes et radicelles contient des nutriments parfaits.

Mais ce trésor ne se cultive pas à la légère. Il faut un germoir, des graines prévues à cet effet, un rinçage bi-quotidien à l’eau pure, et sans la lumière du soleil. Il faut ensuite conserver les graines germées très peu de temps dans un endroit très frais. Il vaut mieux faire germer soi-même ses graines, plutôt que de les acheter car les risques de bactéries nocives existent, si la culture idéale n’est pas observée.

La graine germée, comme tout trésor, se mérite !

Il vous suffira d’acquérir un germoir, celui qui vous le vendra vous dira tout.

Et puis cherchez, cherchez, qui cherche trouve…

 

La graine germée est un joyau

Qui ne brille pas, mais irradie

Hildegarde l’aimerait trop

Mais l’a-t-elle connu jadis ?

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 28 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 28 Septembre

 

La longue pluie a fait du bien. Depuis longtemps la terre attendait cela et la voilà comblée. Bien sûr la fraîcheur soudaine qui l’accompagne apporte un air nouveau au petit domaine. Les légumes-racines, carottes, navets, betteraves, céleris, persil tubéreux sont solides dans ce genre d’aventure, après tout ils sont sous terre, que craindraient-ils ? Il en est autrement des haricots, que le poids des feuilles et des gousses ploie vers le sol et du persil, aussi couché que frisé. La phacélie, grâce à son feuillage fin et découpé, est passée entre les gouttes mais savoure sûrement celles qui sont tombées dans sa terre, qui lui permettront de gonfler d’un coup. Dans les serres point d’eau, les tomates sont un peu jalouses, elles aiment bien aussi l’humidité, même si leurs feuilles y développent facilement des champignons. Oh les grosses tomates, quelle chance ! Les jeunes pousses, épinards, mâches, radis noirs, radis roses, sont trop petites pour avoir souffert du poids des gouttes, elles sont un peu boueuses, mais elles sont contentes, toute cette eau, elles ne savaient pas encore que la pluie existait ! Quelle belle découverte... Comme elle est gentille, la pluie, le jardinier est d’accord, il est un peu fatigué en ce moment, l’été a été rude, un été de jardinier. Septembre est plus tranquille et le fauteuil, près du bon radiateur, est très prisé. C’est parfois le chat qui l’occupe et y dort en ronflotant, parfois le jardinier qui somnole, lit ou rêve... parfois les deux, c’est alors là l’image paisible de la maison.

En fait ce fauteuil... est celui de la jardinière

Mais il est si bien placé !

Comment voulez-vous résister...
 

la gaillarde conteuse
 

 

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Le jardin du 26 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 26 Septembre

 

Aujourd’hui si nous parlions de douceur ? Partout les duretés fusent, qui sont rapportées, répétées, commentées, débattues. Soyons doux avec nous-même et détournons nos regards de ces paysages amers que nous absorbons. Il y a aussi les beautés, les délices, les douceurs, bien moins évoqués et qui nourrissent de si  belles parts de nous.

 

La douceur du soleil à l’instant, sur le jardin mouillé de pluie

La douceur sucrée, mielleuse, de la confiture de pêche sur pain beurré

La douceur d’un léger chant italien à la radio

La douceur d’un vêtement souple et fluide, seconde peau

La douceur du thé rouge au caramel dans le bol blanc

La douceur d’une jolie carte envoyée

La douceur d’un stylo plume à l’écriture fluide

La douceur d’un café avec un carreau de chocolat

La douceur d’un fauteuil qui tend les bras

La douceur de cette figue cueillie, sirupeuse, moelleuse

La douceur d’un livre à la couverture de carton doux

La douceur d’une voix, juste bienveillante

La douceur de vivre

La douceur d’être

La douceur

 

Ce sont les douceurs qui me viennent, mais il en est tant d’autres

Visiteurs voyez, regardez, reconnaissez, appréciez, savourez les vôtres

Changeons les paysages, créons les nôtres


Soyons doux avec nous-même

 

la gaillarde conteuse

 

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Le jardin du 25 Septembre

Publié le par Patricia Gaillard


 

Le jardin du 25 Septembre

 

Que sont donc ces entonnoirs de terre fine et sèche ? Ce sont les pièges des fourmilions. Quand le fourmilion descend dans la terre, il donne de rapides coups de nuque, qui forment peu à peu ces entonnoirs. Et là, tapis à quelques centimètres de la surface, il attend. Sa proie préférée est la fourmi, cette minuscule besogneuse qui ne cesse d’aller et venir, et qui finit bien sûr par tomber dans cet inévitable cône. La pauvre ne réussit jamais à ressorti et elle sert ainsi de nourriture au fourmilion. Mais celui-ci ne dédaigne pas d’autres petits insectes, si d’aventure ils roulent vers le fond.

Si le fourmilion s’est installé dans ce coin de terre, sur le devant de notre maison, c’est parce qu’il se trouve sous un avant-toit et que la pluie n’y tombe donc pas, à moins d’être violente et poussée par un vent fort. Car bien entendu avec de la terre mouillée cette construction n’est plus possible. Longtemps je me suis demandé ce que pouvaient bien être ces entonnoirs qui ne risquent pas d’échapper à celui qui est un peu observateur et enfin un jour j’ai cherché et j’ai trouvé. Cela me vaut aujourd’hui le plaisir de vous communiquer la chose, puisque, vous le savez, il est de bon ton de se coucher en ayant récolté dans la journée, au moins un savoir...

ouf, vous êtes sauvés !

Pour clore le sujet et vous laisser chercher plus loin si vous le désirez, sachez que le fourmilion ressemble à une libellule. 

 

la gaillarde conteuse

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