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De la patience

Publié le par Patricia Gaillard

Je viens d'acheter un puzzle. C'est un travail de patience, de concentration, qui fait du bien. Et puis je l'ai choisi en écho avec les papillons que nous observons depuis quelques jours au petit domaine. Ils donnent à tout le jardin un air printanier, même si les températures nocturnes sont brrrrrrr, frisquettes ! N'empêche que, lorsqu'il y a du soleil, nous passons, mon cher jardinier et moi, une petite heure dans l'après-midi sur un banc exposé au sud et tels deux lézards, nous accueillons cette chaleur, immobiles, les yeux fermés. Un vrai délice ! 

la gaillarde conteuse 

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Le Mardi des souvenirs 1

Publié le par Patricia Gaillard

Le Mardi pourrait être un jour où, ouvrant l'armoire de ma mémoire, je pourrais choisir un de mes souvenirs, rangé, plié et vous le dire. 
Aujourd'hui, vous allez rire... 

Une soirée de fin de festival, à l’ambiance plaisante, devait se terminer par des tapas. Voilà qui était bien, je n’en avais jamais mangés. Bien sûr comme tout le monde j’avais déjà vu des vitrines de cafés où l’on pouvait lire « bars à tapas ». Mais cette nourriture, que je savais espagnole, me restait inconnue. Belle occasion donc d’agrandir la culture de mes papilles.

C’était ma foi agréable, de petits paquets frits, croustillants, en forme de rouleaux, de triangles, de rectangles, au poisson, aux crevettes, au fromage, aux herbes.

Quand arriva la carte des desserts, j’hésitai. J’avais mangé avec plaisir et je me demandais, à voix haute,  si j’allais craquer pour ce plat sucré sûrement trop copieux… Mais quand même "Reims roses façon pain perdu» me faisait très envie. Ma chère voisine, conteuse aussi, qui se faisait à cet instant la même réflexion que moi, proposa de prendre ce dessert pour deux. L’idée était fameuse…

Et ce dessert arriva… Je crois bien que nous eûmes en même temps le même regard soupçonneux pour ce plat dont le nom avait été si prometteur, mais dont l’apparence était très décevante. Trois Reims, probablement roses à l’origine, semblaient ici de petits paillassons mous, aplatis et brunâtres, près d’une boule de glace à la framboise, qui osait être, elle, impudiquement rose. Après un instant d’hésitation, nos deux cuillères ont entamé ces biscuits dont le goût était tout aussi triste que l’allure. Nos craintes étaient donc fondées, le dessert ne méritait pas ce nom. Diable, il allait falloir se forcer un peu. L’adjointe à la culture avait remarqué les échanges discrets - et déjà gloussants - que nous avions au sujet de l’affaire. Elle nous murmura, facétieuse :  « il faut manger la glace en même temps… » Pouffant  de rire, nous avons mis son conseil en pratique. Mais oui, cette glace nous sauvait et son goût, pourtant assez banal, couvrait, cachait, enterrait la triste, molle et moite fadeur de ces pauvres biscuits. Ouf !

Nos rires ont gonflé et ont duré un bon moment, sans que personne autour de nous, sauf cette chère dame, n’ait pu jamais en comprendre le secret…

 

Je peux donc affirmer que les biscuits roses de Reims, si jolis pourtant, ne gagnent pas à être cuits.

Ils perdent leur craquant, leur couleur, leur saveur, autant vous dire qu’ils perdent tout.

Sauf la vertu de nous avoir fait rire, ce qui n’est pas mal du tout !

Etait-ce l’intention des fabricants ?

J’en doute…

Mais je propose que ce dessert soit vite rebaptisé «Reims roses, façon conteuses gloussantes»

Je nomme ma voisine conteuse marraine de ce baptême, car il y faut une fée…

 

j'ai, dans cette armoire, encore bien des choses à vous raconter...

 

la gaillarde conteuse 

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Votre bouquet du Dimanche 3 Mars

Publié le par Patricia Gaillard

Ce petit bouquet de cognassier du Japon, que la grenouille des contes regarde avec intérêt, est votre cadeau du jour. Si vous êtes célibataire et que vous le regrettez, embrassez donc cette bête, peut-être deviendra-t-elle une royale compagne ou un amant princier.

Ne soyez pas sceptique, ça ne coûte rien d'essayer
Vous savez bien que la vie est parfois un conte,
Et peut-être même un conte de fée
C'est une question de foi... 

doux Dimanche de Mars 

la gaillarde conteuse 

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Un sacré carnaval

Publié le par Patricia Gaillard

Photo Bernard Kohler

Les carnavals... De nombreuses villes ont un carnaval réputé, mais la ville suisse de Bâle en a un qui n'est pas comme les autres. Ici le masque et le costume recouvrent tout, car le porteur doit être entièrement caché, il ne doit plus rien rester de lui.
Mais surtout, à Bâle, tout commence un lundi matin, à 4 heures précises (le Morgenstreich) On a éteint tous les éclairages de la ville pour la plonger dans une profonde obscurité. Une foule inonde alors les rues obscures, des milliers d'êtres déguisés de masques immenses et de costumes bariolés et improbables tiennent des lanternes colorées et se mêlent aux très nombreux joueurs de fifre et de tambour.Toute cette foule chamarrée et bruyante ne s'arrêtera que le jeudi suivant, toujours au petit matin, à 4 heures précises (le Endstreich) 

Le carnaval...
Belle occasion de se glisser dans autre être
Autre, mais peut-être plus nous-mêmes que nous-mêmes... 

la gaillarde conteuse

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