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Ma cuisine musée 13

Publié le par Patricia Gaillard

Le livre de cuisine de la grand-mère de mon cher jardinier a une place dans notre univers. Dans les 480 pages centenaires et jaunies, on trouve des menus classés par saisons, de très nombreuses recettes dont certaines, tombées dans l'oubli, mériteraient vraiment d'être réveillées.
Et puis des rubriques incroyables : repas de réception, nettoyage des vaisselles et des ustensiles, langage de la cuisine, l'art de cuisiner les restes, soupers de Noël, nomenclature des vins... une bible du bien-manger qui mériterait d'être reproduite pour tous ceux qui reviennent (excellente idée !) à la cuisine-maison. Une vieille merveille. 

la gaillarde conteuse 

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Votre bouquet du Dimanche 24 Novembre

Publié le par Patricia Gaillard

Aujourd'hui le jardin nous offre le mauve touchant des statices. Leurs fleurs séchées ont la texture du papier de soie et leurs couleurs demeurent intactes durant l'hiver. Dans le langage des fleurs le statice signifie souvenir et il le porte bien puisqu'il est un souvenir de l'été, qui ne semble pas si loin derrière nous, sauf si l'on en croit les bourrasques enneigées et le givre des derniers jours.
Recevons les saisons avec grâce, elles sont nos plus beaux rythmes. Quelque chose en nous leur ressemble et y est joliment relié. 
Que ce Dimanche soit doux à vos cœurs...

la gaillarde conteuse 

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Le Mardi des souvenirs 32

Publié le par Patricia Gaillard

Ah, le parquet d'autrefois, entretenu exclusivement à la cire d'abeille et que l'on lustrait à quatre pattes avec un gros tissu doux. Son chêne inaltérable avait souvent traversé des générations. Le salon en était généralement pourvu et devenait donc une pièce sacrée où il n'était pas pensable de pénétrer sans patins. Le délicieux parfum de la cire subsistait longtemps dans le lieu, ainsi qu'autour des gros meubles et des lits, soignés de la même manière.
Le bois était dans le logis, il continuait à vivre, nourri de temps en temps par la nature elle-même. Le bois, aussi bien dans les appartements simples que dans les belles demeures, offrait son charme chaud à ceux qui y vivaient. On naissait dans le bois, on mourait dans le bois et entre les deux on s'en chauffait. Le bois était notre lien constant avec la nature, ce nid originel de nos vies. 

la gaillarde conteuse 

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Ma cuisine-musée 12

Publié le par Patricia Gaillard

Imaginez un matin, très tôt, dans une cuisine d'autrefois. Sur la gazinière la bouilloire en alu ronflote. Derrière la fenêtre, juste entrouverte, le jour se lève lentement sur les toits d'ardoises de la ville. Vous vous installez sur la chaise en formica, le moulin à café entre vos deux genoux, vous empoignez la boule de la manivelle et vous tournez avec vigueur, pendant trois ou quatre minutes. Maintenant la bouilloire fume à fond et fait un boucan de locomotive. Vous tirez le petit tiroir en bois et un inégalable parfum de café se répand aussitôt. La Marie-Jeanne en faïence marron est déjà chapeautée de son filtre, vous y glissez quelques cuillères de café frais moulu, puis l'eau chaude versée lentement et le nectar coule en gouttelettes prometteuses.
Reconnaissez que rares sont les instants que l'on peut comparer à celui-là !
Totalement inoubliable pour ceux qui l'ont vécu... je vous le dis...

Bien sûr vous pouvez toujours, si ça vous chante, imaginer George Clooney assis sur la chaise, le moulin entre ses deux genoux... 😂  

la gaillarde conteuse 

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