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Ce petit chaperon rouge

Publié le par Patricia Gaillard

  CE PETIT CHAPERON ROUGE


Little red riding hood D'après Sir Edwin Landseer   

"Little red riding hood" d'après Sir Edwin Landseer

 

En ce moment je pense beaucoup au petit chaperon rouge. Je ne sais pourquoi et c'est sans doute ce qui est intéressant. Cette peinture que vous voyez ici me touche particulièrement. La porte ouverte, la chevillette qui pend, ce panier posé... Voyez la finesse des pieds dans les souliers, les cheveux fins et légers, et le petit visage où se lisent tant de choses. Et ces menottes donc, qui tiennent bien fermé ce fameux chaperon rouge, comme si un danger menaçait !

On a envie de lui dire " N'entre pas petite, retourne vite chez toi, va..."

Cette histoire n'est pas une vieille histoire, c'est une histoire d'aujourd'hui et de demain, une histoire qui ne finit pas. On dit bien qu'une histoire qui finit mal est une histoire qui ne finit pas.


On dit qu'aujourdhui c'est le jour de la femme

 

Il faudrait aussi un jour des chaperons rouges

 

 

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Une visite, ce matin

Publié le par Patricia Gaillard

 

UNE  VISITE, CE MATIN

Voyez ce rouge-gorge, près d'une touffe d'herbe indéniablement fraîche...

Le printemps s'habille, se prépare, dans ce qui semble encore l'hiver. Il ne va pas tarder.
Cet oiseau, tôt ce matin, était son messager.

 

georges

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Personnages secondaires des contes...

Publié le par Patricia

 

LES PERSONNAGES SECONDAIRES DES CONTES


Avec un groupe de lecteurs, avec lequel je travaillais à Montauban, nous avons évoqué ces personnages des histoires qui restent dans l'ombre, contrairement au héros qui est en pleine lumière. Pourtant ce personnage de l'ombre est parfois une clef sans laquelle l'histoire ne pourrait être. Songez par exemple à la femme de l'ogre dans le conte du Petit Poucet.
Tout d'abord elle vit avec ce grand escogriffe balourd qui a la fâcheuse manière de dévorer tout ce qui bouge. Partir ? Pensez-vous, elle a eu avec lui sept filles couronnées qui dorment dans un grand lit de soie. Alors elle ruse, elle détourne autant qu'elle peut de notre peau, l'attention de son époux aux dents coupantes et jaunes. Et elle est mère, donc touchée par ces sept petits que la misère a poussé devant sa porte, et qu'elle reçoit. Elle hésite, pour cause, mais elle les fait entrer, avec l'intention de les soustraire au grand danger de sa demeure. Mais c'est le minuscule héros lui-même, qui pour sauver sa peau et celle de ses frères, sacrifie les sept jeunes ogresses en posant sur leurs têtes rousses leurs longs bonnets crasseux.
Elles seront ainsi égorgées par celui de qui elles sont nées. Crime suprême.
La femme de l'ogre dans ce conte perdra tout ce qu'elle aura soigneusement construit pour supporter l'inacceptable. L'inacceptable doit-il être finalement supporté ? C'est peut-être le second message de cette magnifique histoire où nos personnages intérieurs traversent une aventure formidable.
Il y a d'autres personnages secondaires de contes, qui méritent aussi qu'on dirige un moment vers eux le projecteur à gélatine bleue de nos rêves intérieurs !

Amis, passants, conteurs, Je vous laisse la parole !! 

 

IMG 1683

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Chez ma chère Marie

Publié le par Patricia

 

CHEZ MA CHÈRE MARIE

 

Mes pas de conteuse m'ont emmenée du côté de Montauban les jeudi 17 et vendredi 18 janvier. Avant de m'en revenir chez moi, j'ai fait une halte chez Marie, une grande amie conteuse. Elle vit à Beaumont de Lomagne, dans une maisonnette aux volets vert pistache, entourée d'un jardinet. Marie est une espèce de facétieuse fée gasconne. À presque 80 ans elle est d'une vivacité et d'une jeunesse fascinantes. Quand nous sommes ensemble, nous dînons toutes deux devant sa cheminée, partageant tout autant les mets que nos secrets de conteuses, les plus forts, les plus fous. Que j'aime cette digne créature, avec qui je sirote, jusque tard dans la nuit, des tisanes de fleurs sèches sorties d'un pochon de papier, qui devient tabatière bruissante de magicienne, pendant que nous rions, rêvons, sans chercher à refaire un monde dont nous avons la chance de capter les merveilles...
Que la vie est bonne de me mener ainsi sur les sentiers parfumés d'êtres pas ordinaires.
Comment voudriez-vous que je trouve à redire, alors que je vis très souvent au "paradis de tous les trésors !"

 

Merci chère Marie...

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