Chaque année je suis tentée par les jacinthes en petits pots, qui dès janvier s'épanouissent dans la maison et diffusent un parfum réellement envoûtant. Quand elles sont défleuries je plante leurs bulbes dans l'étroite plate-bande qui mène à la boîte aux lettres. Elles reviennent, mais retrouvent peu à peu leur forme sauvage de jacinthe bleue, toujours bleue. Maintenant nous longeons une ligne gracieuse de jacinthes fines et bleues en cherchant le courrier.
Que ce bleu égaie le ciel de ce jour brumeux, pluvieux...
Ce matin, atelier d'écriture à la médiathèque de st-Amour
Nous étions cinq
Cinq femmes
Nous avons parlé du journal intime, qui permet d'extérioriser les pensées et les émotions qui tournent dans notre mental, de les faire "sortir", de s'en libérer. Une écriture qui s'adresse à soi-même, mais qui parfois peut s'adresser aussi à d'autres, si on en fait le choix.
Nous avons évoqué le charme des anciennes correspondances, enveloppes colorées ou décorées, papiers choisis, encres particulières, jolis timbres. Deux êtres qui s'écrivent sont chacun le confident de l'autre. On écrit des choses que l'on ne dirait pas ainsi à l'oral. Nous nous pencherons à l'occasion sur la correspondance, c'est intéressant.
Et puis ce matin un exercice d'écriture
Un thème simple : vous êtes une volaille de votre choix, poulet, coq, poule, pintade. Parlez-nous, dans un premier paragraphe d'une dizaine de lignes, de votre vie dans la basse-cour. Puis vous entendez le paysan parler de vous tuer pour le repas du lendemain avec le voisin. Vous vous savez condamné, ce sera le second paragraphe d'une dizaine de lignes.
Puis troisième et dernier paragraphe : nos deux paysans sont autour de la table avec leur voisin. Ils vous dégustent ensemble.
Ne cherchez pas la "belle écriture", soyez naturelles, laisser venir et s'exprimer les idées.
Très vite les stylos courent, les écrivaines sont visiblement inspirées.
Trois fois dix lignes, ça passe vite... Elles nous lisent leur prose l'une après l'autre. Les textes sont vivants, drôles, sautillants. Chacune avec ses mots nous présente un tableau que nous voyons presque comme une peinture. Des volailles de toutes sortes défilent, se racontent, chacune à sa manière, certaines "exécutions" arrivent même à être comiques.
Même histoire, quatre écritures
Beaucoup de rires et de plaisir !
Sur un des trajets de nos promenades matinales, nous croisons cet arbre, totalement squatté par le gui. Nous avons fini par le baptiser le guillier. Il est unique, mais ce doit être difficile tout de même de sentir son énergie vitale soutirée peu à peu par des invités qu'on n'a pas invités !
Et puis, toujours lors de ces promenades, nous passons devant cette maison, joliment placée sur une butte où s'épanouissent des milliers de pâquerettes. Enchanteur !
Trois pâquerettes dans les bras d'un joli lapin, pour une fête de Pâques printanière et charmante. Voilà ce que j'ai à vous offrir en ce Dimanche plein de soleil et de verdure.
Les petits iront chercher les œufs cachés par ce lapin près des arbres et des plantes, dans l'herbe luisante et en rempliront joyeusement leurs paniers.
Que Pâques vous apporte le renouveau que vous désirez