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Le jardin du 9 Juin

Publié le par Patricia Gaillard


Le jardin du 9 Juin

 

Ah le bleu des campanules ! 

Elles ont fait les coquettes cette année et n’arrivent que maintenant. La fraîcheur de Mai les a tenues encloses car elles aiment la chaleur et le soleil. Leurs tiges, longues et fragiles, forment toutes ensemble un buisson léger d’un vert un peu éteint qui n’est pas remarquable. Mais que s’ouvrent leurs nombreuses petites clochettes et tout le charme de ce buisson se révèle au grand jour ! La campanule habille joliment une rocaille ou un muret car la pierre lui va bien au teint. Elle arrive après les corbeilles d’or et d’argent, et les aubriètes qui forment elles aussi des buissons ronds qui « cascadent » sur la pierre et elle en prend dignement la relève.

 

Je vous le dis, tout ce bleu ravit les yeux !

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 6 Juin

Publié le par Patricia Gaillard

Petits pois frais cueillis
Persil en bouquet choisi
Trois échalotes dodues
Une tête d’ail charnue
Deux tendres laitues
Quelques brins de thym
Il ne manque rien

L’huile d’olive vert-doré
Dans un faitout épais
L’échalote y revient
Et puis l’ail la rejoint 
Pour un bal grillotant

Le reste tombe dedans

Une lichette d’eau
Une lichette, pas un seau !
Une pincée de sel blanc
Et une de poivre gris

Le feu devient petit
Et reste ainsi… 
Longtemps

Et c’est le moment 
De l’enchantement 
Des papilles !
je vous le dis


la gaillarde conteuse des pois




 



 

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Le jardin du 30 Mai

Publié le par Patricia Gaillard

Le jardin du 30 Mai

 

Le jardin de rocaille est nettoyé, toutes les vivaces qui y règnent se déploient soudain et prennent leur place. Les oxalis fleuris sont rose comme les robelettes des petites filles. Les pervenches courent partout, il faut les retenir. La lavande montre des tiges et des boutons, au milieu de ses feuilles, gris argenté. Un géranium vivace qui forme un joli buisson rond, porte deux premières fleurs, rose dragée. Une plante aux petites feuilles vertes et blanches a décidé d’habiller la petite souche d’un cyprès coupé depuis longtemps. Elle y met un bon goût et une application qui fascine. Souvent taillée, elle devient plus dense et ses feuilles deviennent plus petites, elle prend la route des bonsaïs... Une corbeille d’argent, aux fleurettes immaculées, aux tiges de velours gris, a un port aérien. Une myrte au feuillage jaune d’or est une vraie tache de lumière. Une grande plante, dont j’ai oublié le nom, un très gros buisson aux milliers de feuilles longues et pointues, portera tout l’été de nombreuses et longues fleurs gracieuses, d’un beau rouge orangé. Une multitude de nigelles de Damas se sont semées deci delà, et ponctuent le lieu de la finesse et de la légèreté exemplaires de leur végétation. Leur boutons se dessinent, nous les attendons avec impatience, cette fleur est si belle ! Les campanules tapissantes vont très bientôt ouvrir leurs nombreuses clochettes bleues. Les coquelourdes aux tiges épaisses, grises, duveteuses, montent droit et haut comme des soldats, leurs fleurs seront petites, comme toujours, mais de ce si beau velours rose vif et profond qui enchante le regard.

 

Que cette journée s’achève dans une grande douceur

pour toutes les femmes qui sont mères

pour toutes celles qui ne le sont pas

pour toutes celles qui rêvent de l’être

Pour tous les pères qui sont mères 

Que j’embrasse tendrement !

 

la gaillarde conteuse

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Le jardin du 25 Mai

Publié le par Patricia Gaillard

Poinsetia

Je sais, nous ne sommes pas à Noël et ce n’est pas la saison du poinsetia !
Sachez qu’ici chacun pousse et fleurit quand il le désire.

Le poinsetia, euphorbia pulcherrima, nous vient d’Amérique Centrale et du sud du Mexique. Contrairement à ce que nous pouvons croire les feuilles rouges ne sont pas les fleurs, mais des bractées. Les fleurs, elles, sont très discrètes, elles sèment sur les feuilles voisines un léger pollen jaune et produisent pour finir ce joli fruit vert en forme de cœur.

Cœur de graines du Poinsetia

Les aztèques utilisaient la sève de cette plante pour calmer la fièvre et ses pigments pour colorer les tissus.

En 1828, Joël Poinset, médecin et botaniste, ambassadeur au Mexique, la rapporta ici, d’où son nom.

Une très vieille légende aztèque raconte qu’une déesse eut une telle peine d’amour que son cœur en saigna. Les gouttes de son sang coulèrent sur cette plante qui accueillit dans ses feuilles ce rouge rubis et le garda.

Les aztèques disaient aussi que les guerriers morts au combat reviennent ici-bas pour en boire la sève qui donne l’éternité.


Je ne vous le conseille pas, car cette belle que l’on surnomme étoile de Noël est toxique, il faut la soigner avec précaution et en éloigner les enfants !


Vous chercherez l’éternité ailleurs... 

 

En Alsace on dit que le 25 Mai c’est la « froide Sophie, » le dernier jour du froid !

Eh bien il fait frrrrroid ! 
Bigre...

Couvrez-vous...

 

la gaillarde conteuse 

 

 

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